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Commentaire de furio

sur La crise ne ferait que commencer


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furio furio 10 février 2010 20:10

Notre grand timonier trés petit par la taille..et le talent est un grand visionnaire.

« Chateaux en espagne »
 
Nous sommes le Mardi 27 Février 2007, il est 17h00, le soleil éclaire encore de mille feux la terre de Castille et plus précisément le récent quartier madrilène de Campo de Las Naciones. Devant le palais des congrès de Madrid, deux heures avant la prestation de Nicolas Sarkozy, des personnes de tout âge attendent calmement dans l’espoir de pouvoir entrer et écouter ce qu’il a à dire, à défendre et à proposer pour un pays qu’ils ont quitté mais qu’ils aiment : la France.

..., Nicolas Sarkozy fait son entrée aux côtés du Président du Partido Popular, Mariano Rajoy. Après avoir remercié les différents représentants qui avaient fait le déplacement, Nicolas Sarkozy s’adresse directement aux Français d’Espagne.

Il leur demande de bien vouloir l’aider à construire ensemble la France de demain. Une France que Nicolas Sarkozy ne veut pas handicapée par des rigidités qui pénalisent le travail, l’initiative et l’effort. Le mot est lâché : « travailleur ». Nicolas Sarkozy insiste sur ce mot. Pourquoi la gauche en aurait le monopole alors que cette gauche, celle de Royal et de Jospin, est celle qui n’a fait que dévaloriser « les travailleurs » ?

En effet, comment ne pas oublier que c’est la gauche qui, au nom du nivellement par le bas, a contraint le pays à travailler moins empêchant par la même la progression du pouvoir d’achat chez les citoyens qui en avaient le plus besoin ! Outre cette question centrale du travail, Nicolas Sarkozy s’est inscrit en rupture avec la pensée victimisante du jeunisme.

En effet, il a rappelé devant les Français d’Espagne que depuis 1968 s’était installée en France une pensée gauchiste qui voulait faire de l’élève un égal au maître, une pensée responsable de bien de maux comme l’abaissement du niveau des diplômes, la violence scolaire…, une pensée qui entrave de fait « l’élitisme républicain ». Nicolas Sarkozy s’est inscrit dans une démarche dynamique. Il ne veut pas tirer la France par le bas mais au contraire lui préparer les premières marches du podium. En un mot, il s’est fait le garant de l’ambition, une ambition à la fois économique, politique, diplomatique et sociale. Mais une ambition dans l’intelligence et la raison.

En effet, Nicolas Sarkozy a rappelé qu’il fallait être capable de reconnaître ce qui marchait ailleurs pour essayer de combler ce qui ne fonctionne pas chez nous. À cet égard, il a rappelé que les Français il y a trente ans regardait l’Espagne de haut, comme un pays où le redressement paraissait improbable. Or l’Espagne a su se redresser et montrer que la réussite était encore possible en Europe. Elle a su se hisser comme modèle de réussite. La France ne doit donc pas se recroqueviller, elle doit s’ouvrir et regarder comment réussissent ses voisins britanniques, espagnols, allemands …

Ainsi, suivant cette focale d’ouverture, Nicolas Sarkozy a été jusqu’à proposer un projet d’ambition : l’Union Méditerranéenne, une sorte d’EUROMED modernisée et réorientée où la France et l’Espagne aurait un rôle clé. Il a aussi multiplié des propositions concrètes pour la résolution du problème de l’emploi comme la fusion de l’Unedic et de l’ANPE ou encore de l’obligation pour les chômeurs d’accepter un emploi proposé après deux refus venant de leur part …
Rupture avec les 35 heures, revalorisation du travail et des travailleurs, la fin du jeunisme, la mise en place d’une union méditerranéenne, la lutte contre le chômage, l’allégement des droits de succession… Monsieur Sarkozy a énuméré à travers ses propositions sa vision de la France, une France qui réussit et qui sert de modèle aux autres. Pour ce, c’est-à-dire pour « construire ensemble » et pour qu’ « ensemble tout devienne possible », il a besoin de tous. Non seulement des Français vivant sur le territoire mais aussi de ceux qui vivent outre-manche, outre-rhin, de l’autre côté des Alpes et des Pyrénées.

Il a donc demandé aux Français vivant en Espagne de l’aider et de refaire avec lui de la France la patrie de nos rêves.
Merci à P. Thomain 
 


 


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