Babayaya,
Votre commentaire est empli de bon sens qui correspond en effet à l’expérience quotidienne de chaque personne sensée, dans le bâtiment comme dans toute activité humaine.
Comme l’article le dit, il n’existe, dans le cadre économique actuel, AUCUNE SOLUTION DURABLE ET STABLE qui sout applicable par personne.
Pour reprendre votre très juste comparaison entre économie actuelle et le travail dans le bâtiment : si vous rénovez une maison, elle est unique, ses problèmes peuvent être identifiés et vous avez les compétences avérées afin de les résoudre afin que la maison soit stable, durable et habitable pour ses futurs occupants.
Là, il s’agit d’Etats différents, avec des intérêts souvent divergents, voire antagoniques, au total 16 pays, engagés dans des processus qui échappent à leur contrôle et ne peuvent pas être donc maîtrisés.
La différence de contexte saute donc aux yeux.
Pire encore, ces 16 Etats ont créé des règles qui les empêchent de lutter efficacement en commun contre les CAUSES PREMIERES de leurs problèmes, l’indépendance totale des marchés financiers, qu’on peut ici appeler de « spéculateurs » ne suivant que leurs propres intérêts à court terme, et non l’intérêt public.
La logique voudrait que des solutions, au moins une, soit possible et durable, mais tel n’est pas le cas ici, car les processus en cours sont à la fois incontrôlables, mais aussi mondiaux en arrière-plan.
Maintenant, si l’on s’en réfère à l’Histoire de l’humanité, les crises trouvent toujours leurs solutions par des brusques modifications fondamentales des évènements qui proviennent des peuples eux-mêmes, lesquels interviennent dans le cours des choses lorsque justement les dirigeants anciens n’ont plus de solution propre afin d’assurer le développement de la société concernée, et plus généralement, de la civilisation en général.
Ceci dit, de solution dans le cadre actuel, hors l’explosion de la zone euro et une crise sans fin, elle-même partie de la crise mondiale qui est STRUCTURELLE, il n’en existe malheureusement pas.
Tout au plus des cautères sur une jambe de bois, comme cela est en cours à Bruxelles.
Bien cordialement,