JPS,
Votre second commentaire est instructif de l’aveuglement et de l’incohérence qui règne dans les réflexions des partisans du système qui fait faillite en direct.
La parité entre monnaies est un outil économique, voire un indicateur, qui reflète une multiplicité de facteurs qui interviennent dans la formation de cette parité.
Le fait que la parité euro-dollar (il est aussi intéressant de noter comment l’euro varie par rapport à d’autres monnaies) manifeste une baisse par paliers de l’euro, n’est pas EN SOI la crise, ou même, l’EXPRESSION CENTRALE de la crise de l’euro.
Ce qui est essentiel est le processus d’endettement massif des Etats, assorti d’une politique de désindustrialisation et d’un chômage de masse, qui sont des indicateurs fiables de la crise, de sa force et de sa profondeur !
Ainsi, le fait que les pays asiatiques commencent à se débarrasser de leurs euros manifeste simplement, pour tout économiste pensant, le fait que cette monnaie perd tout crédit, et ce au niveau mondial.
Nier une crise que le monde entier reconnaît, y compris les dirigeants de la zone euro, me paraît tout simplement irréaliste. Mais, comme il est dit auparavant, nul n’oblige personne à regarder un fait en face et à le comprendre.
Peut-être votre opinion- contrariée par les faits actuels et passés, par tous les analystes mondiaux, provient-elle du fait que vous vous refusez à reconnaître les racines vraies, profondes et durables de cette crise de l’euro et de la zone euro....
Les contradictions entre dirigeants de la zone euro dans cette crise s’exprimeront INEVITABLEMENT en Allemagne, et très probablement, par l’amorce d’une crise politique contre les gouvernants qui auront gagé l’argent du pays pour soutenir une monnaie condamnée à terme.
Puisque vous ne voyez pas que la crise est avant tout STRUCTURELLE et COLLECTIVE, il est évident que nul ne peut vous interdire d’être aveugle aux faits les plus éclatants.
Cela dit, il est vbon que vous puissiez exprimer ainsi votre point de vue car il reflète toutes les divisons, incohérences et contradictions que connaissent les dirigeants de la zone euro et leurs partisans angoissés, et ce avec raison.
Bien cordialement,