Epapel,
J’ai lu avec un grand intérêt votre commentaire qui met en valeur les processus lourds en oeuvre depuis plusieurs années, donc met à nu les tendances fortes.
Avantage de votre texte, il réduit à leur place réelle les « arguments » mis en avant de bonne foi par certains commentateurs sur la crise en cours, notamment sur des volontés « mauvaises », comme si la sphère financière obéissait à d’autres lois que celles de ses profits immédiats (objectif de prédation de l’économie réelle). Il rappelle les faits et les met en perspective.
Autre qualité du texte : il rappelle des faits connus (bulle immobilière espagnole), fonds structurels de l’UE massivement investis en Italie, en Grèce et au Portugal, et les sources de la crise de la zone euro qui ne sont pas seulement grecques et liées aux dettes publiques des PIIGS.
Certes, les analyses tendancielles divergent sur l’issue de la crise actuelle, mais les facteurs essentiels y sont bien remis en perspective.
A l’évidence, l’union politique, au vu de ce que la zone euro a déjà connu, ne paraît pas non plus la panacée aux problèmes évoqués.
Bien cordialement,