Merci de votre réponse, MMarvin.

Il y a trois façons d’isoler une maison.

1 ) Construire le batiment avec des matériaux à très faible inertie thermique, comme de la pierre de taille. Si le mur est suffisament épais (environ 60 cm d’épaisseur à peu près), la faible conductivité permettra de conserver la chaleur interne l’ hiver, et de préserver la fraicheur l’été. Les vieilles maisons construites suivant ce principe n’ont pas besoin d’ isolation supplémentaire (sauf au niveau du plancher et du toit mais c’est une autre histoire), ni même de climatisation. Un chauffage simple suffit.

Cette technique est celle des maisons de village de nos arrières-grands-parents, des ruines que mes parents puis mes amis ont acquises, ancestrales, retapées, patiemment, effectivement n’ayant besoin que d’un bon chauffage l’hiver (une cheminée géante et bien conçue par pièce fait l’affaire) (60 cm c’est effectivement le minimum d’épaisseur murale existant et de fait, aucun besoin de climatisation).

"Le problème est que ces matériaux sont très couteux. Leur mise en place est plus longue et donc la main d’oeuvre plus onéreuse aussi.« 

Les maisons en pierre de taille sont certes coûteuses puisque les tailleurs de pierre représentent aujourd’hui un savoir-faire pointu destiné à une élite provinciale (culturelle et/ou économique). Mais la plupart du temps, elles abondent encore un peu dans les campagnes, décharnées, abandonnées à leur sort, rivées à la terre, étouffées par le lierre, le sureau, coûteuses à réanimer sans doute. Seraient-elles les témoins involontaires et muettes d’un mouvement historique qui les dépasse et qu’elles illustrent ?

 »Pour mettre la maison à la portée du plus grand nombre, les constructeurs optent souvent pour des matériaux peu couteux mais à forte inertie thermique. Comme le parpaing. Il faut donc compenser avec des matériaux isolants que l’on appose contre les murs."

Oui.

"L’isolation intérieure. Il s’agit de la pose, sur les murs intérieurs, de matériaux isolant. Cela nécessite en même temps une réfection du système électrique (prises et interrupteurs doivent être décalés) et du chauffage.« 

Oui, mais quoi ? Sur quels types de murs ? Je suppose que »ça« (?) ne vous agrée pas puisque vous allez ensuite développer longuement votre point numéro 3.

 »3) L’isolation extérieure : elle consiste en un plaquage d’isolants en plaques à la fois collés et fixés sur les murs extérieurs. l’isolant est dans ce cas un polystyrène spécial. Les plaques sont ensuite recouvertes d’un fin treillis d’armature, lui même noyé sous une fine couche de béton.« 

Quel type de murs ? Pas en bois, si j’en crois la suite. Les parapings de votre point 1 ?

 »Avantages : l’isolation fait aussi office de ravalement de façade. L’isolation est totale car la maison devient un véritable thermos. La chaleur reste plus longtemps en hiver car il n’y a aucun pont thermique. En été, l’effet thermos permet de garder la maison au frais, sans clim. Toutes les pièces de la maison sont utilisables le temps des travaux.« 

Merci pour l’info, mais malgré l’estime que je vous porte et le respect que je ne vous dois mais vous accorde, MMarvin, votre énumération tient moins d’une démonstration que d’un cours magistral. »L’effet thermos", c’est celui des maisons de pierre traditionnelles, si je ne m’abuse ? Et donc aussi des maisons de parpaing traitées dans ce but ? Mais pas des maisons de bois ? Est-ce la réponse à ma question, finalement ?

"Une maison en bois a pour elle le charme du matériau. Mais le bois est un isolant médiocre. Dans ce cas, l’isolation interne est privilégiée et se fait en général avec de la laine de roche ou de verre, ou des fibres végétales. L’isolant est lui recouvert d’un second mur interne qui cache le matériau."

Mon père me dit que le bois est au contraire un isolant formidable si tant est qu’on l’utilise correctement. Au sol : un coussin d’air entre les fondations et le terrain. Au toit : une plateforme végétale. Sont-ce selon vous des isolants externes ?

Cordialement.