@L’enfoiré :
Il faut distinguer plusieurs choses.
La presse informatique, que je cite, et la presse de mode, que vous citez, ont en commun une connivence très forte avec les sociétés dont elles parlent. Ceci est dû au fait que ces revues procurent une information de consommation, elles ont un rôle de « test » et ce que les gens ne savent pas, c’est que le matériel qu’elles testent leur est « généreusement » prêté par les vendeurs. La revue que je citais avait une fois essayé de se faire prêter un modem pour test par Olitec et s’était vu répondre « si c’est pour en dire du mal ce sera la dernière fois ». Comment être objectif dans un tel cas ?
Seule solution, acheter les produits - comme le font des associations comme 60 millions de consommateurs - ce qui se répercute forcément sur le prix de vente. Mais l’exemple que tu cites paraît quand même manifestement excessif : en général on estime qu’un magazine sans pub coûte 50% plus cher ce qui voudrait dire qu’avec de la pub la revue serait à 18€, je connais bien peu de magazines à un tel prix !
Il y a aussi le cas où une revue confie la gestion de sa publicité à une société externe, pour ensuite se défausser sur elle en cas de contestation. Argument lu et relu maintes fois dans Science&Vie par exemple, lorsqu’un article anti-paranormal était suivi d’une pub pour un livre où un guignol raconte qu’il a vu des OVNI... Il est pourtant évident que si S&V ne choisit pas sa publicité, l’auteur du livre, lui, choisit sciemment sa cible et on ne peut exclure la connivence avec le contractant publicitaire...
Enfin il y a la tendance au holding, les revues étant rachetées par des sociétés n’ayant aucune expérience de la presse... sauf en tant qu’annonceurs !!!!