Mais oui, bien sûr. Al Qaeda n’existe pas et ce sont les Zaméricains (et les « sionistes ») qui ont fait le coup du 11 Septembre et assassiné le Commandant Massoud.
Tout le monde sait tout cela.
Pourquoi cet acharnement, un peu pitoyable il faut bien le dire, de nos amis talibans d’Afrique du Nord à vouloir nier la réalité ?
Parce que les choses tournent mal et parce que la réalité commence à devenir franchement catastrophique pour les terroristes islamistes et les extrémistes musulmans, mais aussi désormais pour l’ensemble du monde musulman et pour les musulmans qui se prétendent « modérés ».
Saddam pendu et les renégats chiites au pouvoir à Bagdad.
La cause palestinienne ruinée définitivement, avec deux « Palestine » pour le prix d’une seule.
L’Afghanistan libérée de l’emprise des talibans.
Le Soudan et la Somalie perdues corps et biens et rayées des cartes de géographie politique.
L’Iran au bord de la guerre civile, que les occidentaux balayeront d’un revers de main lorsque le moment sera venu.
La Tchétchénie écrasée par les chars russes.
Les Ouighours musulmans du Xinjiang chassés comme des perdreaux par les Chinois.
Des Chinois qui, pour faire bonne mesure, ont bouclé les régions habitées par les « Huis » (aussi appelés « Dounganes ») musulmans dans la province du Gansu et la région autonome du Ningxia. L’armée chinoises boucle toutes les routes qui mènent aux villages peuplés par des populations musulmanes et personne ne sait ce qui s’y passe.
L’exaspération qui monte en Europe contre une immigration musulmane dont plus personne ne veut, de la Suisse à la France en passant par l’Autriche, le Danemark ou la Hollande.
Et la rente pétrolière qui s’épuise inexorablement...
Pas fameux tout ça. Il commence à devenir urgent de n’y être pour rien et à décliner toute responsabilité dans le désastre.
Ce sera la faute à pas-de-chance, à la vitesse du vent, à la hauteur des nuages. La faute aux « sionistes » et aux zaméricains.
Pas de pitié pour cette racaille.
Elle n’existe pas ? Et bien nous allons nous assurer qu’elle n’existe plus.