Je complète :
Relisez le rectificatif que j’ai fait à mon commentaire. Le sens dominant que je donne au dieu Baal est le soleil. C’est bien parce que c’était alors le sens dominant qu’il a perduré. Et c’est bien ce sens dominant que les scribes hébreux ont fustigé. Quant à Yerah, la lune, cela vient d’Abraham qui l’a amené en Cannaan, ou plutôt ramené. Mon explication du chapiteau de Gergovie explique cette dualité dans une certaine évolution de la pensée. Evidemment, si vous estimez que les hommes de cette époque n’avaient pas le sens du symbolisme, qu’ils étaient des imbéciles idolâtres, comme les scribes hébreux en donnent l’image, inutile de poursuivre avec vous ce débat.
De quelle influence parlez-vous ? dites-vous. Je ne vous parle pas des colosses d’Egypte et de l’empire babylonien qui au Xème siècle ne rayonnent guère sur les rivages du pays de Cannaan ni sur l’arrière-pays. Relisez mon article : Il ne faut pas oublier le rayonnement préhellénique de la civilisation
mycénienne (1550 à 1100) ainsi que celle de Troie, la ville (hittite ?)
concurrente mais finalement vaincue. Situé entre ces deux foyers, le
littoral du pays de Canaan n’a pu échapper aux deux rayonnements, et
dans le domaine des arts et dans le domaine de l’écriture, écriture
mycénienne proto-grecque qui aurait pu s’imposer pour des raisons de
fiabilité
Je reprécise une fois de plus que si j’ai utilisé le mot « chaldéen » c’est dans le contexte du Xème siècle. Je n’attribue pas à Abraham une origine chaldéenne, mais sumérienne ou plutôt sémitique. Je comprends que mon expression Ur en Chaldée vous ait induit en erreur. Veuillez lire « Ur » tout simplement.