@xa :
"Non. Vous oubliez que l’essentiel de la colonne credit to general
government est constitué d’obligations qui, si elles étaient remboursées
intégralement en une seule fois, constitueraient un transfert de
monnaie du débiteur vers son créancier, et non une destruction de
monnaie.«
Mais tout remboursement de crédit correspond à une transfert de monnaie, progressif ou d’un seul tenant. Qu’il soit appelé obligations, OAT, BTAN ou n’importe quoi d’autre ne change rien à l’affaire. La question est surtout comment l’établissement de crédit créancier avait trouvé la monnaie nécessaire lors de l’établissement du prêt. Et comme la monnaie n’est créée que par crédit...
»Vous auriez du dire que les montants cumulés des crédits étaient du
même ordre que le montant cumulés de la masse M3."
Je ne le dis pas parce que c’est faux : les encours de crédits dans la zone euros ( 15551g€) sont largement supérieurs à M3 (9386G€).
"Non. Si on remboursait en totalité les crédits en cours, primo il
resterait la part de monnaie transférée (le remboursement des
obligations long terme ne détruit pas de monnaie, seuls les crédits purs
créent une monnaie temporaire), et secundo il resterait ce qui compense
la création de monnaie via la dette. «
On a vu que le primo est faux.
Pour le secundo, je ne comprend pas »ce qui compense
la création de monnaie via la dette."
"Evidemment, si vous considérez la monnaie comme un produit autonome
qui n’a aucune contrepartie d’existence ...«
Je ne considère rien, c’est un fait dans la zone Euro : je ne connais pas d’autre moyen de création de monnaie que le crédit sans contrepartie que les instituts des crédit pratiquent dans la zone Euro...
S’il existe un autre moyen,détrompez-moi vite !
»Les pommes constituent une richesse échangeable, donc une monnaie.«
Non, mauvais choix, les pommes pourrissent... Il vaut mieux les manger.
»Alors l’homme a inventé un truc génial pour les uns, diabolique pour
les autres, un intermédiaire de troc accepté par tous et échangeable
contre tout : une monnaie unique, imposée à tous. "
Le problème n’est pas la monnaie officielle en soi : le problème est que ce sont les établissement de crédits qui créent la monnaie sans contrôle et bénéficient ainsi d’un revenu sans raison, et qui diminue la valeur de toute la monnaie des citoyens.