La Grèce doit avoir une dette comprise entre 300 et 350 milliards d’euros. Les banques en détiennent, parait-il, entre 75 et 85 milliards d’euros, un petit quart. Comme elles détiennent de la dette italienne, espagnole, portugaise, etc. Les réglementations bancaires rendent la détention d’obligations d’Etat quasi obligatoire. Restent 3/4 des détenteurs de ces dettes, que leur proposez-vous ?
Pensez aussi que si la Grèce fait défaut volontairement dans l’idée de spolier des investisseurs imprudents, non seulement l’Etat grec devra vivre d’amour et d’eau fraiche sans un kopeck de crédit dans la décennie qui vient, mais la défiance des fonds d’épargne visera dans l’Italie, l’Espagne et les autres PIGS avec l’idée que la spoliation peut aussi venir de ces pays. Cela plongerait ces pays dans un recul de niveau de vie sans précédent. Une vraie décroissance massive et brutale.
Ceux qui rêvent d’effondrement du capitalisme y voient certainement une belle utopie. Mais l’immense majorité des Européens souhaite protéger sa qualité de vie et sa liberté. Et cela passe par la responsabilité et le respect des terme du contrat qui nous unit.
Si la Grèce veut rester dans l’euro, parce qu’elle y voit des avantages je suppose, elle doit racheter ses mensonges passés et devenir responsable avec son budget. C’est du simple bon sens.