"il est vraiment dommage de penser que l’élève ne peut rien apporter au
professeur, car en mon sens chaque relation doit être l’occasion d’une
ouverture et d’un apprentissage, qu’il soit éducatif, ou même plus
« spirituel »."
C’est magnifiquement utopiste cela.
Car, enfin je ne comprends pas, on essaye de mélanger deux logiques incompatibles.
L’instruction publique est basée sur une relation Professeur-Élève asymétrique et inéquitable, sur une transmission des connaissance et non sur un échange.
Je veux bien comprendre la logique d’une instruction bien plus personnalisé, bien plus à la carte, avec une relation Professeur-Élevé bidirectionnelle et enrichissante des deux côtés, mais il ne faut pas rêver cette logique relève d’une vision de l’instruction bien plus libérale d’une part et ne peut pas être compatible avec l’instruction de masse.
Cette logique ne marche que parce qu’il y a des démarches individuelles de l’élève et du professeur, d’où l’adjectif libéral.
Deuxièmement il faut arrêter de se faire des illusions, des jeunes qui n’ont aucune motivation, même si on leur propose de s’exprimer par eux-même il y en aura toujours ! Des blasés et démotivés il y en aura toujours, d’où le fait que cette vision de l’instruction ne puisse être de masse.
En cela vouloir mélanger la chèvre et le choux, une vision libérale et élitiste par essence à une vision de l’instruction de masse et descendante me parait ne pouvoir aboutir à rien... Sauf à se faire encore des illusions et retarder le jour du réveil : Celui ou l’on constate que la situation est irreversible