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Commentaire de Emile Red

sur Quand le spiritueux embrume l'esprit... critique


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Emile Red Emile Red 17 février 2010 09:42

Vous dites que nous manquons d’objectivité, mais, à moins d’incompréhension de ma part, c’est bien vous qui assénez tout de go :

« Malgré les ravages qu’il cause dans la population »

Dès le début de votre article vous faites montre également, à vos commentateurs, d’un parti pris négatif, d’autant plus que non sourcé. Vous parlez de foetus, d’études scientifiques pour nous mener vers une soit disant pollution d’information, mais n’est-ce pas le procédé que vous utilisez sous couvert d’un débat sur le journalisme, vous déclarez bien votre position qui, au demeurant, est totalement subjective tant qu’aucun élément vient la corroborer.

Je ne cherche pas à défendre le vin ou tout autre chose au delà du raisonnable, mais reconnaissez que votre article prend exactement le chemin contre lequel il est écrit, un peu spécieuse cette méthode n’est-il pas ?

Surtout que l’argumentaire est tronqué et démontre une partialité de mauvaise foi, je suis d’accord à dire que le vin dans des conditions extrêmes est dangereux, mais où n’y-a-t-il aucun danger ? Traverser la route, faire un footing, manger avidement des arachides ou des bretzels, ramasser des champignons ou engueuler son voisin peut s’avérer dangereux... la vie est le plus risqué des dangers.

Votre propos sent cet hygiénisme latent qui est en train de paralyser toutes les fonctions de plaisir volontaire au profit de plaisirs imposés. Où donc casez-vous le libre arbitre qui est sûrement le meilleur des remèdes au stress moderne.

Je suis désolé, mais malgré l’académie, je me sent aussi bien après une bonne entrecôte bien grasse, un bon Médoc et une forêt noire qu’avec un de ces repas pesé, disséquer, aseptisé que la diététique dictatoriale cherche à nous imposer. Je préfère vivre moins longtemps après plaisir, excés et libations que de mourir grabataire après une vie monacale.

Quant à savoir si le vin tue, le choix est laissé et les victimes ne représentent pas grand monde face aux victimes de la mal bouffe, de la chimie, de l’agriculture monsantisée, quid de l’alzheimer, des parkinson, des cancers divers et variés pour lesquels le mot « ravage » n’est pas trop fort...

Je crois que vous vous trompez d’ennemi, dénaturez et caricaturez les réalités et utilisez un faux-semblant mal ficelé pour être crédible.


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