Merci pour cette information et votre commentaire. Phil Jones fait profil bas dans l’interview de la BBC, et fait quelques concessions, mais persiste sur l’essentiel. Ainsi, il récuse toute responsabilité dans le fait qu’il ait utilisé « une astuce » pour masquer une baisse de températures, en affirmant que sa remarque se référait à une étude de dendrochronologie et qu’elle était sortie de son contexte. Ses explications sont toutefois très insuffisantes, et il convient de se référer à l’analyse approfondie des emails faite par John P Costella et publiée par le SPPI le 20 janvier 2010, pour constater que les manquements à la probité scientifique ont été chose courante au sein du petit groupe d’experts auteurs des emails, et dont il faisait partie.
Remarquons toutefois que si ce sont Phil Jones et le CRU qui sont principalement pointés du doigt, une étude de Joseph d’Aleo et Anthony Watts, publiée également par le SSPI, le 29 janvier 2010, montre que des manquements comparables sont à reprocher aux deux autres pourvoyeurs de données de températures du GIEC, le GISS et le NCDC. Toutes les bases chiffrées des analyses de températures sont donc suspectes, et ne peuvent plus être considérées comme scientifiquement valides, ce qui réduit à néant la portée des résultats de modélisation climatiques, et donc toutes les prévisions du GIEC. Vingt années de travaux scientifiques sont donc en grande partie gâchés, des sommes d’argent public colossales perdues. Il ne serait pas convenable que Phil Jones soit le lampiste qui paye pour l’ensemble des fautifs. Des enquêtes généralisées au sein du GIEC et dans les centres habituellement pourvoyeurs de données doivent être diligentées.