Merci Mr Chalot, en tant qu’enseignant de grande expérience de ne pas avoir versé dans la caricature à la Brighelli.
Pourtant il me semble que dans nos collèges il existe des « médiateurs » qui sont justement ces personnes expérimentées qui désamorcent les conflits.
Et même souvent de bons CPE ont aussi cette capacité, même si dépendant directement de l’administration de l’établissement ils peuvent être considérés comme partiaux ou trop marqués « flic » par les élèves et « trop proches des élèves » par leur hiérarchie.
La remarque de Brighelli est savoureuse :
Après tout, les parents entrent-ils dans les hôpitaux pour suggérer aux médecins les soins que réclame leur progéniture ?
Mais oui Mr Brighelli ! Les parents ne suggèrent pas ce qui doit être prescrit mais ils orientent la prescription sur ce que l’enfant pourra supporter ou non, ils rassurent l’enfant en établissant une relation de confiance. Et le parent saura également orienter le diagnostic médical en attirant le médecin sur tel ou tel détail qui ne sera pas perceptible ou perçu pendant la consultation. Que ce monsieur aille visiter le service de pédiatrie de l’Institut Curie par exemple et il verra combien il se fourre le doigt dans l’oeil !
Sinon je rigole quand je lis - dans les commentaires- que les instultes aux profs n’existaient pas il y a 60 ans et que les jeunes de maintenant blablabla. J’ai eu un instituteur qui avait commencé sa carrière en 1936 (!) et sa mère était elle-même institutrice. Elle l’avait mis en garde à l’époque : « quand j’ai commencé les élèves étaient polis bien élevés mais maintenant ils ne se tiennent plus sont insolents etc ... ». La dame avait sans-doute débuté entre 1910 et 1914 !
Par contre il est vrai que la société étant de plus en plus violente on ne voit pas comment la violence ne pourrait pas augmenter partout y compris à l’intérieur des établissements scolaires.
De plus la violence augmentant avec l’age, le fait de maintenir les ados dans le milieu scolaire de plus en plus tard a tendance également à faire augmenter le niveau de violence dans les établissements.
C’est un constat, pas une solution.
Toutes les pistes que vous suggérez sont à explorer.
Je me demande ce que penserait votre ami Villach - plutôt du genre tenant du tout répressif - mais il ne vient jamais se commettre sous les articles des autres auteurs.