L’auteur a levé le voile sur une méthode de mise à l’index des plus pernicieuses, au sens ou elle interpelle les citoyens profanes, qui font confiance et qui ne douteraient pas au premier abord des informations qui leur sont diffusés par les médias.
Les tactiques employées sont toujours les mêmes, génération et alimentation d’une controverse par la création d’une bulle médiatique à partir d’un fait de société banal, à propos duquel on ne demande généralement pas son avis au citoyen.
Ensuite on passe à la phase d’enflage oû l’on fait mousser la petite graine en donnant le plus de visibilité médiatique à un pseudo débat démocratique. C’est à ce moment là que les experts de l’ordre de la pensée unique sont invités à nous prodiguer leurs savantes lumières et ceux qui sont attentifs pourront remarquer, à juste titre, que ce sont toujours les mêmes spécialistes qui font montre d’une polyvalence étendue et d’une large palette de compétences (spécialistes généralistes multi-tâches multi-domaines).
Antagonisme de circonstance et argumentation de complaisance aidant, nos génies finissent par tomber d’accord sur le principal (sous les yeux ébahis des quelques invités sur le plateau télé qui viennent se divertir et les millions d’aliénés qui boivent la parole cathodique et numérique). Il devient alors urgent de faire quelque chose, l’état doit prendre ses responsabilités, une loi doit être pondue et votée dans la plus pure tradition démocratique.
En plus du tabac et du voile, vous auriez pu parler du Taser qui est officiellement recommandé donc bon pour la santé.
Il manque aussi l’évocation de la très sulfureuse et dispendieuse campagne de vaccination qui se révèlera un échec total et confirmera que les Français sont loin de n’être que des veaux. Bien entendu, tous les vaccins sont bons pour la santé, cela va de soi...
Impossible non plus d’oublier la pression et le harcèlement psychologique au travail, qui conduisent parfois au suicide, là aussi c’est une question de santé.
Le dénominateur commun c’est la volonté d’aboutir à une société ou les citoyens ne seront plus en mesure de mener une réflexion ou de prendre une intiative originale. Car si c’est bien des organisations transversales qui lancent les controverses, c’est aussi les gouvernants qui récupèrent l’opportunité de légiférer et d’imposer des lois injustes et liberticides.
Parcontre, je ne vois pas comment vous pourriez inciter une équipe qui gagne (à ne pas être reconduite), à utiliser le référendum quand la tendance est plutôt à imposer au citoyen ce qui est bon pour lui, même s’il ne le sait pas encore.
Dans la voie paternaliste qui est suivie, le bon père est l’état qui prend les décisions importantes et soumet les projets de lois, la mère étant les organisations transversales qui viennent faire des remontrances aux vilains chenapans de citoyens (musulmans, homophobes, hommes violents, manifestants, anti-vaccins, pro-internet, téléchargeurs, jeunes de banlieue, lycéens révoltés, témoins de violences, nationalistes, communistes, travailleurs syndiqués, fonctionnaires, etc rayer la mention inutile).
Qui oserait penser qu’en France on a pas le sens de la famille ?