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Commentaire de Emile Mourey

sur Les origines phéniciennes de notre identité nationale


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Emile Mourey Emile Mourey 18 février 2010 13:50

@ Son Ôguste Insanité BADGURU Ier

Bien sûr que je ne change pas de position. Bibracte est au Mont-Saint-Vincent, j’en suis persuadé. Cela fait des années et des années que je développe mes arguments. On est au courant en haut lieu. Le blocage se situe au niveau du collège de France et des archéologues du mont Beuvray. Voyez le débat des articles précédents. Bien sûr que je ne comprends pas qu’on balaie d’un revers de main mon explication de la bataille des Helvètes et sa localisation qui confirme l’emplacement que je propose pour Bibracte. Bien sûr que je regrette qu’on m’ait modéré récemment un article dans lequel j’apportais encore d’autres arguments.

Antenor n’a pas tout à fait tort quand il dit que vous vous retranchez sur vos livres du XXème siècle. La recherche avance et remet en cause des idées bien établies.

I. Des pays du Levant, Caucasse et Anatolie compris, jusqu’aux frontières occidentales de l’Europe, nous sommes amenés à raisonner dans un univers clos (c’est mon point de vue, peut-être aussi le vôtre). Quelques précisions cependant.
 
Ici, c’est Danielle Stordeur, directrice de la mission archéologique El Kowm-Mureybet en Syrie qui écrit que L’Europe a reçu le néolithique comme un cadeau, arrivé tout prêt du Proche-Orient..., avec ses villages, son blé, ses moutons et ses chèvres, sa poterie et ses symboles ; une révolution totale pour les descendants des chasseurs-cueilleurs de Lascaux.

Là, ce sont les fouilles effectuées sur le tracé du futur TGV Paris-Strasbourg qui amènent un certain nombre d’archéologues à penser qu’on ne peut plus exclure la Gaule des lieux de naissance de notre culture « celte » même si d’autres préfèrent rester encore dans une sorte de consensus en parlant d’un brassage de populations au sein de notre Europe tempérée (Christian Goudineau).

Là encore, c’est l’oppidum du Mont Lassois, dans la Côte-d’Or, associé à la découverte de la tombe princière de Vix, qui est présenté comme un exemple de forteresses de la fin de la période de Hallstatt (ce qui, déjà, met à mal les thèses du mont Beuvray). Cela nous rappelle ce que disait l’archéologue Henri Parriat au sujet des murailles « cyclopéennes » de Mont-Saint-Vincent qu’il faisait remonter à l’âge de fer tandis que dans le sud de la Gaule, d’autres archéologues faisaient naitre les oppidum au début de cet âge de fer.

Première conclusion et question : l’oppidum de Mont-Saint-Vincent dont les fondations sont toujours visibles remonte-t-il au début de l’âge de fer ?

II. Deuxième question : Quand l’église/temple de Mont-Saint-Vincent a-t-il ou elle a-t-elle été édifiée ?

Etant donné que je fais confiance aux textes - pourquoi ne le ferais-je pas ? - et à mes interprétations (peut-être faudra-t-il que je les réexpose dans un article prochain ?), je me pose la question du temple après celle de l’oppidum. Car l’on sait qu’en fondant Gadès, les Phéniciens ont élevé un temple à Héraklès. Où est, au Mont-Saint-Vincent, le temple d’Héraklès ? Et si l’oppidum date du début de l’âge de fer, où est ce premier temple qui a dû accompagner la fondation ? Et puisqu’apparemment, on n’en retrouve pas de traces sous l’église actuelle, je suis bien obligé de le rechercher dans l’église actuelle.

Bien sûr que cela peut paraître absurde de faire remonter la construction de cette église au Xème siècle. Dans le lien que je vous ai indiqué http://books.google.com/books?id=tdPwhNHB3Z4C&pg=PA66&lpg=PA66&dq=annales+de+tyr&source=bl&ots=OPXX93E-yW&sig=7hlfn4zad9Kyi4UK3PT9GNzieXE&hl=fr&ei=W4h0S-bUCsfK4gaRj4yZCg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CAkQ6AEwAA#v=onepage&q=annales%20de%20tyr&f=false, l’auteur émet l’hypothèse prudente d’une pré-colonsation phénicienne dès le Xème siècle. Pour moi, c’est une thèse assez séduisante qui expliquerait une origine extérieure des innovations dans l’usage des métaux et non sous forme de génération spontanée... et en outre avec un temps de retard logique sur les pays du Levant. Cela expliquerait aussi un afflux de migrants autour du VIème siècle, ou avant, qui lui-même expliquerait une relative explosion démogaphique qui, elle-même expliquerait les expéditions gauloises vers l’Italie, le Centre-Europe et Delphes.

Note. Mon site internet ayant été victime d’une attaque, il y a seulement six jours, n’est pas actuellement consultable.

Reste le problème linguistique pour lequel je manque et de compétences et de jugements.

A ce sujet, je vous signale qu’en surfant sur le web, j’ai trouvé : Dans cette langue, les peuples habitant la basse Mésopotamie s’appelaient eux meme Kaldou, qui ... devint Kaldaioi en grec et Chaldéens en français....Grecs et Latins appelaient « chaldéens » les devins censés venir de Mésopotamie, où ils avaient recueilli la science de l’ancienne Babylone. La monnaie de Kaledetu/Kaldou d’avant la guerre des Gaules indiquerait elle un rapprochement entre le druisisme et les croyances chaldéennes ?

Egalement : il est fait mention des Phéniciens sous le nom de Kenaani ou Kinaani (Cananéens). http://antikforever.com/Syrie-Palestine/Phenicien%20Cananeen/phenicien.htm

Première réponse. Je vais relire votre commentaire pour voir si une deuxième réponse se justifie.


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