JJSS est très très,en-dessous de la carrière politique de Bayrou, député, président de conseil général, ministre, député européen. 

Vous faites partie de ceux qui accusent les victimes d’être la cause de leur agressions comme un assassin accuserait celui qu’il a assassiné d’être mort non par la faute du bourreau mais par celle de la victime..

Certes Bayrou a commis des erreurs mais vous dites des énormités. dans les sondages généraux de popularité, Bayrou se situe, et toujours maintenant assez haut et parmi les premiers. L’histoire du premier opposant ce n’est qu’une invention de journaliste et quand on voit le score (autour de 12 %) on se dit que cela n’a aucun sens.

Vous êtes assez superficiel avec une analyse au raz du plancher des vaches et assez mal informé. L’accroc avec Cohn Bendit est un aléa très mineur et si vous suiviez, en analyste averti, la vie politique vous seriez allé voir ce que disait les sondages de sortie d’urne et vous auriez vu que ce qui a fait descendre le MoDem dans les européennes ce n’est nullement la position considérée comme auto-centrée de Bayrou ni son accroc avec Dany mais d’autres éléments. Bayrou ne seraot en l’occurrence responsable de seulement 0,5 à 1 point ce qui ets faible.

Alors, je vais vous donner une suite un peu longue qui explique la descente aux enfers du MoDem.

1- tout d’abord dès le lendemain des présidentielles, les députés de l’UDF craignant pour leur siège ont trahi (il suffit de lire leur déclaration d’amour pour Bayrou, de fidélité pour lui et le nouveau parti qu’ils devaient - créé ensemble le futur MoDem et je vous conseille d’aller trouver cet article que j’ai écrit où toutes les preuves y sont avec tous les journaux, dates et extraits qui prouvent ce que je dis) ils sont partis avec armes et bagages pour soutenir celui qu’ils avaient combattus avec une virulence inouïe). Ces défections spectaculaires suivies ensuite de deux éléments forts : une presse qui amplifiait le phénomène et comme tous les traitres des déclarations destructrices à longueur de temps contre Bayrou. Ce travail de sape ne peut que payer au bout d’un certain temps. Et dans ce cas qui est responsable ? Bayrou qui est resté fidèle à ses idées ou les traitres qui lui crachent dessus ? Evidemment pour les petits esprits partisans c’est Bayrou, pour la presse c’est Bayrou, mais pour la vérité ce sont évidemment les traitres. Et comme tout traitre qui se respecte il faut pouvoir justifier sa traitrise et donc donner des coups les plus violents possibles contre celui qu’on a jadis soutenu pour s’exonérer de sa propre trahison et lui donner un semblant de justification.

2- de cette fuite la presse s’est emparée et pendant des années n’a cessé de claironné que Bayrou était seul, malgré 55 000 militants malgré des élus, malgré des ralliements. Cette presse partisane a donc monté en épingle pendant 3 ans quelques défections. Mais de combien était ces défections ultérieures ? Une dizaine au plus : Mercier, Arthuis, Bourlanges, Cavada et quelques seconds couteaux, puis un sénateur récemment, un illustre inconnu qui ne se décide, comme par hasard à rallier Pécresse car il a besoin d’être réélu en tant que sénateur et pour cela a besoin des voix UMP que deux mois avant les régionales alors que le congrès d’Arras avait voté en septembre des listes indépendantes et qu’il ne le dit pas à ce moment-là, moment pourtant adéquat et ensuite en accuse Bayrou ce qui est un comble mais c’est facile et permet à des auteurs fin analystes comme vous d de faire ce genre d’article. Cette presse n’a fait tant l’écho pourtant de nouveaux arrivants comme Yan Wehrling pou Bennahmias, pour secrétaire nationaux des verts, des ralliements comme Wechter, d’autres arrivées, comme Sylvie Goulard, Jean-François Kahn, Robert Rochefort etc.

3- dans un climat difficile avec un score de 6 à 8 % aux législatives, la base électorale est donc affaiblie dès la fuite des députés pour aller à la soupe. Les municipales sont extrêmement difficiles et ce qui est une logique municipale n’a as été comprise mais était pourtant juste. Si elle était comprise par les éclairés, mais simplifiée si facilement et si facilement attaquable et attaquée tant par les journalistes que par les adversaires, faisant d’une belle idée d’association transcourant nationale une sorte de girouette qui tourne à tous les vents. Et pourtant dans combien des 36 000 communes y en a t-il qui sont fondées sur ce même principe d’intérêt commun où on laisse les étiquettes au vestiaire ? Une écrasante majorité.

3- les élections européennes auraient dû être plus réussies, mais ce qui est arrivé - sauf pour les analystes à courte vue et évidemment intéressés à ce que leur opinion faussée passe pour une vérité ou les malhonnêtes volontaires - est la conjonction d’une certaine erreur de Bayrou, peut-être d’avoir publié son livre à un mauvais moment (livre qui a été un très grand succès et ce qui contredit donc cet article car il prouve que cela a intéressé les Français et surtout dont le contenu se révèle être juste jour après jour) mais surtout de ne pas avoir compris que les journalistes l’enferrait dans un mensonge. Alors que Bayrou a assisté à plus de 40 réunions publiques pour défendre la cause européenne (ce qui est vérifiable sauf pour les auteurs superficiels) réunion où il n’a parlé que d’Europe, à 8 conventions thématiques où il n’a parlé que d’Europe. C’est le MoDem qui a lancé un an avant les élections sa campagne européenne. Mais cela n’a pas intéressé la presse. C’est le MoDem qui a été prêt le premier pour les européennes, mais ce n’a pas intéressé la presse. C’est le MoDem qui a fait des propositions avec plus de 800 thèmes et 3 500 participants aux commissions. mais la presse n’a cessé de dire, mentant outrageusement, que Bayrou ne parlait que de présidentielles, que de lui, que son lire était un brûlot contre Sarkozy alors que c’est tout simplement faux, c’est un livre contre une politique, livre dans lequel Sarkozy n’apparait réellement qu’après la 168 é page (on fait mieux pour un brûlot contre Sarkozy qui n’est dans ce livre que le représentant en France d’une certaine politique, livre qui au contraire faisait des propositions et opposait deux mondes dont celui qui est défendu par le MoDem). La presse et les adversaires politiques du MoDem et de Bayrou ont transformé une vérité : Bayrou n’a pas fait de campagne présidentielle mais bien européenne, le MoDem avait des propositions, en un mensonge Bayrou fait une campagne uniquement contre Sarkozy et fait une campagne présidentielle.

4- Ce qui a permis un tel résultat très mauvais pour le MoDem c’est aussi ce qui n’est pas imputable à Bayrou mais que les analystes aveugles et franco-fraçais ont été incapables de vopir c’est que l’Ecologie partout en Europe, oui partout en Europe a fait un bond considérable en avant. En Belgique cela a été dans certains secteur jusqu’à 100 % de gausse. Et ces électeurs sont venus du MoDem. Aucune faute de Bayrou là-dedans, mais un mouvement de fond que Bayrou ne pouvait endiguer. Le ilm Home, et cela a été prouvé n’a pas convaincu plus de monde, mais dans une élection à très faible mobilisation, ce film tombé au très bon moment a donné un petit plus pour motiver certains d’aller voter alors qu’ils n’y seraient pas allés. Cela a changé un peu le sens du vote par une sur-mobilisation, mais non par un changement de vote. à 30 % de participation un point de participation c’est 3 points de voix. C’est énorme.

5- Ce qui détruit le moDem ce sont les ennemis de l’intérieurs et la déformation des vérités. Que Bayrou ait choisi les têtes de liste ait statutaire et en même temps de ce fait démocratique et logique car ce scrutin est régional et il est logique qu’un parti, comme tous les autres, ait la maitrise de ses têtes de listes pour une raison de cohérence. mais Internet passe par là. Celui qui ne représente rien dans son parti peut faire beaucoup de bruit grâce à Internet. Il peut très vite susciter le soutien en mentant honteusement ou en trafiquant la vérité. Ce fut le cas en Poitou Charente. Pour avoir des places certains responsables locaux, de façon tout à fait anti-démocratique, car contre le congrès d’Arras, avec un vote ultamajoritaire des militants ont décidé de rejoindre Royal. Ils ont eu beau jeu de taper sur Bayrou car celui-ci, depuis qu’on lui taille des croupières, est un bon client pour l’accuser d’autoritarisme déplacé. Or ce qui est déplacé c’est bien évidemment ceux qui trahissent le mouvement et son orientation voulue par les militants et non son chef qui veut une ligne d’indépendance. Seulement, ces militants qui vont à la soupe ont des alliés de taille en les journalistes qui profitent de l’aubaine et ne font pas leur métier qui serait d les remettre à leur place car ils ne respectent pas les votes. Du reste on ne s’appesantit pas sur le fait que la stratégie de Royal n’a pas été accepté par 50 cadres et militants de sa circonscription qui l’ont fait savoir. On ne s’appesantit pas non plus sur les verts qui en Languedoc Roussillon ne s’associent pas avec le PS et on ne l’accuse pas de vouloir avoir des listes indépendantes.

6- On fait les gorges chaudes des défections du moDem et des crises qui le traversent. mais ces crises sont conjoncturelles et les arguments médiocres, car la réalité est toute simple : quand il s’(agit d’avoir une place tout est bon. On veut du renouvellement mais quand cela se fait on crie au diktat. Extraordinaire non ? Quand on réclame des règles et qu’elles sont suivies après avoir été légalement, légitimement et avec panache votées on crie à la dictature car cela ne va pas dans le sens souhaité c’est dire ne permet pas au râleur d’avoir une place. Alors il y a eu des problèmes dans de nombreuses régions. Oui. Mais à ce jour il y a au moins 99 problèmes raves à l’UMP avec listes dissidentes, claquements de portes, mots violents, démissions en pagaille. Au PS cela a été la super bronca au moment de l’installation des listes. Chez les verts cela fut violent notamment concernant les possibles alliances, ou la composition de listes comme miss Bové. Mais voilà le MoDem se trouve dans des cisailles : la presse qui surdéveloppe les problème du MoDem sans jamais faire un comparatif avec les autres partis etune partie minoritaire du modem, même si elle est non négligeable, qui est extraordinairement active et vociférante, mais minoritaire. Et dans ce lot il y a Corinne Lepage qui au lieu de soutenir ce parti qui lui a permis d’être élu en Europe, ce qui n’aurait jamais été le cas avec Cap21, dézingue de l’intérieur un parti qui lui a donné du pouvoir qu’elle n’a pas su utiliser. Elle va même jusqu’à faire des alliances pour ces régionales dans le dos du MoDem. Alors comme elle tape sur Bayrou on l’écoute.

En conclusion il y a des problèmes au MoDem, problèmes qui ne sont pas de la responsabilité de Bayrou, il y a des problèmes inhérents à chaque parti, il y a des problèmes car dans un parti certains veulent être élus et y sont venus pour cela, il y a des problèmes car les analyses sont à courte vue et on aime bien parfois s’autodétruire, il y a des problèmes car depuis 3 ans on tape avec virulence et violence sur Bayrou et le MoDem et qu’à la fin cela fini par payer et que cela permet des article comme celui-ci. On ne peut demander à un leader d’être parfait et évidemment Bayrou commet des erreurs et parfois certaines sont de bonnes tailles. Mais devrait-il être un super héros ? Un dieu Vivant ? Certains voudraient-ils donc que le MoDem soit un parti où tout le monde pense la même chose. Alors la diversité crée la tension parfois, l’intelligence et la foi dans son combat devraient permettre d’accepter que tout ne peut être parfait et surtout d’éviter des analyses si fausses mais si répandues qu’elles finissent par paraître pour des vérités. Qui fait le plus de mal au MoDem ? Bayrou qui défend avec force, intelligence et culture une société humaniste, même si certains traits de son caractères sont gênants ? Ou Corinne Lepage qui détruit par derrière avec des petites phrases assassines et mensongères comme dire que dans le MoDem il n’y a pas assez d’écologie alors que tous les textes prouvent le contraire ? Ceux qui détruisent le MoDem ce sont bien plus ceux qui courent après les places et justifient leur attitude en attaquant Bayrou, ceux qui , grâce à Inernet deviennent des vedettes d’un jour et assez facilement car Bayrou est une cible qui rapporte (tout comme Sarkozy, et j’en sais quelque chose).

Et pour le vivre de l’intérieur, il semble que contrairement à ce que dit cet article, peu à peu l’envie de se rassembler prend le dessus.