@ french_car
Je ne suis pas de la génération de votre père.
Vous n’avez pas compris le fait que quelque soit l’époque, il y a toujours eu compétition et que pour s’en sortir geindre ne sert strictement à rien.
On ne recrutera pas des gens qui veulent seulement être heureux dans un monde de brutes, il faut aussi quelques qualifications qu’on ne peut obtenir qu’à l’école et donc avec aussi des contraintes.
En 4° , j’ai eu le malheur de devenir orpheline. Pour cette raison, j’ai obtenu des bourses et j’ai passé le bac qui était à l’époque un diplôme reconnu. Je n’ai donc pas connu le boulot à 16 ans. Mais je n’ai pas connu non plus la voie royale que procure l’aisance financière.
Pour les enfants d’ouvriers le financement des études a toujours été un problème (1% en fac en 1966) quelque soit leur intelligence et leur volonté.
Vous faites encore une grossière erreur, et vous ne répétez qu’une idée reçue pour attiser les haines contre les génération précédentes, dans mes connaissances et relations je n’ai jamais rencontré des gens insouciants qui ont dépensé sans compter en puisant dans des réserves imaginaires.
En fait, c’est la génération qui a précédé la mienne (celle de votre père), qui s’est trouvée au pouvoir après 68, s’ y est cramponnée et qui a géré la France de façon déplorable. Pompidou était plus âgé que mon père !
Puis il s’est trouvé des petits malins dans la génération qui suit la mienne pour continuer.
Qui puise dans les caisses de l’état et jette l’argent par les fenêtres en 2010 ?
Pas moi ! Mais vous, peut-être ?