Denis Robert est un imbécile qui se prend pour un journaliste, voilà une vérité devant laquelle il ne faut pas reculer.
Ceci étant dit, on ne peut lui reprocher son ignorance abyssale des procédures financières et bancaires internationales, puisqu’il n’a aucune des qualifications requises ni aucune formation qui lui permettraient de le savoir et parce que la banque n’est pas son métier.
On peut cependant lui reprocher d’avoir voulu parler d’un domaine qu’il ne connait pas et d’avoir voulu faire une « enquête » sur un sujet qui lui passait très largement au dessus de la tête, alors qu’il aurait mieux fait de faire un peu de jardinage.
On peut lui reprocher aussi de continuer à vouloir faire parler de lui, sans se rendre compte qu’il s’est définitivement ridiculisé.
Mais la justice a été clémente envers lui, et c’est tant mieux. Il est vrai qu’il n’est qu’un lampiste dans cette affaire Clearstream.
En revanche il y a d’autres protagonistes dans cette affaire qui ne pouvaient pas ignorer ce qu’était une chambre de compensation internationale et qui auraient dû voir, du premier coup d’oeil, que les fameux « listings » ne pouvaient être que des faux.
Et parmi ceux-là, il y en a au moins deux pour lesquels on peut s’interroger quant aux raisons qui les ont poussé à faire semblant de croire que ces listings pouvaient être authentiques.
Ce sont Dominique de Villepin et le juge Van Ruynbeke.
Deux politiciens qui ont cru pouvoir exploiter cette affaire pour le plus grand profit de leurs chapelles politiques respectives.