Je ne me fais plus d’illusion de ce que l’on mange dans la plupart des restaurants
J’y vais de moins en moins et j’ai horreur d’attendre
Manger a une une fonction vitale , mais aussi culturelle, marquée de traditions
parfois séculaires, variables selon les lieux et les époques, les
catégories sociales et les moyens dont elles disposent, l’éducation au
goût qu’elles ont reçue.
-Une
fonction organique et symbolique, créant du lien social, festive
parfois, ponctuant les grands événements de la vie individuelle,
familiale,collective
-Des habitudes qui se perdent, des traditions qui s’évanouissent , mais surtout une nourriture qui change rapidement de nature
(en contenu et en saveur) , des modes de vie qui accélèrent les rythmes
quotidiens et donc le temps réservé aux repas, qui perd parfois même
son sens Outre-Atlantique, sous le signe du non-goût et de
l’individualisme.Une certaine prise de conscience commence cependant à se manifester.
-Modèle du junk-food , qui gagne la planète,des USA à l’Europe et à d’autres pays (la France n’est pas épargnée), sous la pression des puissants intérêts des professionnels de la bouffe-en-kit et des grands groupes des industriels de la BIDOCHE (livre à lire absolument !)