« La moitié si ce n’est plus des professeurs n’a pas choisi cette profession, au moins pour ce qui concerne les matières scientifiques. C’est le résultat d’une sélection par l’échec. On rate sa prépa et l’on atterrit à la fac, on rate 2 premières années de médecine et on atterrit à la fac, et à la fac on choisit l’enseignement.
Il y a pas mal de profs je m’en foutistes, qui font passer leurs propres intérêts avant ceux des élèves.
Il y a pas mal de profs imbus de leur personne voire sadiques.
L’élitisme fait des ravages, combien de profs ne travaillent que pour la tête de classe ?
Certains font de l’autoritarisme, d’autres se foutent de la gueule des élèves les moins doués, facile non ? D’ailleurs Descoing rapporte que la France est le seul pays dans lequel 85 % des élèves qui n’ont pas compris n’oseront pas poser de question de peur de se faire moquer par le prof. »
(écrit par french_car)
Une belle accumulation d’affirmations sans preuves ! Je ne suis pas sur du tout que la moitié des professeurs se soient engagés dans cette voie faute de mieux.
Pas sur non plus qu’il y ait parmi eux autant de j’m’en-foutistes que vous le supposez.
Quant à faire passer leur propre intéret avant celui des élèves, vous dites là une énorme betise, car l’enseignement est prenant , et lorsque l’on se trouve devant des élèves, croyez-moi, on est obligé de s’intéresser à ce qu’on fait. C’est comme un comédien au théatre : on est pris par la passion.
Je ne crois pas une seule seconde qu’il y ait tant de professeurs« imbus de leurs personne, voire sadiques. » Ceux qui les voient comme ça sont précisément les « petits merdeux » qu’évoque mon collègue ci-dessus, qui ne viennent en classe que pour y mettre la pagaille, qui n’apprennnent jamais aucune leçon , meme les plus simples, n’apportent pas leurs affaires, et vous narguent à longueur de cours en sachant très bien que leurs parents et souvent l’administration les soutiennent. Ces merdeux trouvent aussi un appui auprès des « pédagogues professionnels », qui sautent sur ce genre de cas pour cracher leur venin contre les professeurs qui entendent « professer » (je vous rappelle que le sieur Meirieu, dont vous vous réclamez sans vous rendre compte que c’est le principal démolisseur de l’enseignement en France). Quand les « merdeux » en question se prennent des punitions largement méritées, ils vont aller pleurnicher auprès de leurs soutiens en criant à l’injustice, au « sadisme ».
Vous savez très bien , en votre for intérieur,qu’en réalité, il n’y a pas plus gentil, plus compréhensif, plus épris de justice qu’un professeur. Alors pourquoi colportez-vous des stupidités pareilles ?
L’« élitisme » ne fait aucun ravage, cher Monsieur, et les professeurs ne travaillent pas « que pour la tete de classe. Mais comme une classe est un lieu où l’on vient exclusivement pour travailler, pour étudier, et non comme le veulent Meirieu et ses disciples, pour s’amuser, il faut bien que les professeurs se réjouissent qu’il y ait dans leur classe de bons élèves, qui donnent l’exemple et qu’ils les en félicitent. Vous semblez oublier, dans votre angélisme, que beaucoup d’élèves ont décidé une fois pour toutes que l’école les »emmerdait« , qu’ils n’en avaient »rien à foutre« , et de venir systématiquement casser les cours. Ces gens-là, au lieu de les envoyer le plus vite possible en apprentissage afin qu’ils gagnent rapidement leur vie, les »pédagogues« et les syndicats qui soutiennent leurs délires prétendent les maintenir de force dans le système scolaire où ils se font »chier« jusqu’à 16 ans , et meme jusquà 18 ans !
Vous confondez »autoritarisme« et »autorité« ! Un professeur doit avoir de l’autorité, c’est-à-dire qu’il doit bien faire comprendre, et il n’a pas besoin de hurler pour cela, que c’est lui qui dirige à bord et que les élèves sont là exclusivement pour s’instruire. Je vous signale que, contrairement aux délires des »pédagogistes« , les élèves aiment bien les professeurs qui ont de l’autorité, les classes silencieuses où chacun peut étudier dans le calme - surtout les enfants des classes modestes, que les parents envoient à l’école avec l’espoir qu’ils y apprendront de quoi prendre l’ascenseur social. Justement, cher Monsieur, depuis que les »pédagogistes« (la bande à Meirieu) sévissent, l’ascenseur social est en panne. Bizarre, non ?
Vous dites que les professeurs »se foutent de la gueule des moins doués« . Cela peut arriver, mais c’est complètement exceptionnel. En revanche, ce qui peut se passer, c’est qu’ petit »merdeux« (l’expression est de ma colllègue ci-dessus) mette tellement la pagaille dans un cours que le professeur essaie de le remettre à sa place comme il le peut, éventuellement en l’humiliant. Ce n’est pas déontologique, mais essayez de faire cours devant une classe qui serait studieuse et calme, mais où sévit un perturbateur résolu, vous m’en direz des nouvelles.
Enfin, mon pauvre french_car, si vous vous mettez maintentant à citer Descoings, vous allez vous embrouiller définitivement l’esprit ! C’est comme avec Meirieu, une fois qu’on en a lu une ligne, on est voué à ruminer pour le restant de ses jours des pensées embrumées et incertaines. Fuyez ce genre de penseurs !
Au fait, french_car, je me suis donné la peine de vous expliquer ce que signifiait la formule magique des »pédagogistes« »l’élève au centre", que tout le monde comprend de travers. Avez-vous pris le temps de lire mes explications ?