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Commentaire de Jean

sur La « taxe Robin des bois »


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Jean 20 février 2010 09:45

@Par Le péripate, ce n’est pas en déformant mes propos que vous les comprendrez mieux.
J’ai écrit : « Il y a aussi du chômage dans les pays où les travailleurs sont exploités aux limites de l’esclavage ». Donc, prenez les pays où les travailleurs sont payés au lance-pierre et sans protection sociale (au hasard, regardez après « made in » sur votre slip), et renseignez-vous, vous verrez qu’il y a du chômage dans ce pays. Je parie mes revenus contre les votres.
Je ne cours aucun risque : il est tout simplement impossible de répondre aux exigences industrielles actuelles sans chômeurs autour des usines.

L’expérience que vous proposez ne me concerne pas car je n’ai jamais parlé d’augmenter le salaire minimum ne serait-ce que d’1€.
 
Faites-donc l’expérience de pensée de garantir 1,5€ par jour à toute personne sur terre. Croyez-vous sincèrement que les usines cesseraient de tourner ?
De même prélever 0,05% sur les plus-valus des spéculation sur les parités monétaires mettrait-il la planète au chômage ?

Je reprend l’analogie d’aurélien avec la cuisine.
Une cuisine, c’est une organisation structurée où tout le monde contribue à un but commun, le plat du jour par exemple. C’est tout ce que n’est pas le système que l’on se propose de taxer. C’est ce que devraient être les états. La cuisine, c’est l’état, le plat du jour, c’est la protection et le développement des citoyens (sinon, à quoi sert un état ?).
Le libéralisme, désolé pour l’analogie, mais c’est ce qui s’en approche le plus, c’est laisser le garde manger en pâture à qui est en situation de s’y servir avec le moins de règle possible.
Qu’on soit arrivé à un moment de l’histoire où il serait temps de calmer les ardeurs de ces anarchiques en leur demandant d’aider un peu aux cuisines au lieu de se goinfrer quand d’autre crèvent de faim semblerait une question de bon sens et ne devrait même pas faire l’objet d’une discussion.

Car tout de même la moindre des choses serait de reconnaître que créer de la richesse sans travail est impossible, alors que sans financeur, on y arrive très bien !
Sans passer par des considérations fumeuses et inintelligibles, essayez donc de prouver le contraire !

Ce n’est pas une question de politique, c’est une question de pragmatisme.


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