Des gens de gauche comme de droite se réclament proche du peuple ? quels populistes...
C’est bien plus à la mode dans les cercles bien pensants, de voter oui
au référendum, être pour la « social démocratie », contre la dette des
pays pauvres mais pour le système qui la crée,etc...
Lorsque on met en balance que l’inverse de « populiste » est « élitiste »,
le mot devient tout à coup moins négatif ! L’élitisme n’est jamais loin
de l’eugénisme..
Conclusion
Le populisme est l’argument passe-partout. Terme vague, parfaitement
imprécis, il laisse à l’interlocuteur un sentiment de malaise ; on voit
des masses d’individus bestiaux, armés de couteaux, à l’assaut des
beaux quartiers. On pressent l’ouverture de goulags, pour les gens bien
élevés. Le populisme mène aux amalgames les plus audacieux. Il est
utilisé lorsque le partisan du système néocapitalisme est mis au pied
du mur au cours d’une discussion.
un cas exemplaires de populisme contemporain
1) La campagne pour la victoire du OUI. Ce fut effectivement une suite de déclarations qui ne s’adressaient pas à l’intelligence, ni au bon sens, mais constituaient bien la « prise par les tripes » dont parle Umberto Eco.
On y trouvait, en effet, les éléments irrationnels du discours populiste dont il est question plus haut , avec un recours aux mensonges les plus grossiers :
1. La crainte : si le non l’emporte, ce sera le chaos ! La France sera toute seule ( voir consultation du peuple hollandais, trois semaines plus tard).
2. La peur du ridicule : Chirac aux adolescents :« vous serez les moutons noirs de l’Europe ». Que vont penser de nous les autres nations européennes. ?
3. La pitié : Venons en aide aux populations de l’Est de l’Europe, si misérables (après la razzia effectuées sur ces régions par le capitalisme occidental, suite à la chute de l’URSS).