entre la façade et la cuisine interne, il y a un monde... le notre !
Même si les peuples se trompent parfois, rien ne justifie de cacher la vérité, au contraire.
Sur la crise de 29 :
En cette même année 1929, J.P. Morgan Junior a une inspiration géniale
et se retire du marché boursier. D’autres le suivent, tels les
Rockefeller, Harriman, et Vanderbilt. Juste à temps. De façon totalement
imprévisible, la Banque de la Réserve Fédérale fondée par papa Morgan
entreprend de restreindre les devises, ce qui cause un crash boursier
sans précédent. C’est une aubaine pour les barons, qui ont l’occasion de
racheter pour des cacahuètes la quasi-totalité de l’industrie
indépendante américaine qui leur échappait encore, ainsi que les deux
tiers des terres agricoles à l’Ouest du Mississippi*. Les pauvres
blaireaux qui n’avaient pas été prévenus s’effondrent, se jettent par
les fenêtres, c’est la Grande Dépression. La classe moyenne est
pratiquement liquidée. La classe ouvrière, jetée à la rue. Les rois
rigolent et se construisent des palais fantastiques. Ils ont enfin les
budgets pour entreprendre une oeuvre grandiose.
C’est le début des
années trente et le soleil brille comme jamais sur Wall Street.
Sur les gentilles financiers juifs persécutés (la honte de leur « peuple » non ?) :
En 1938, il devient étrange pour les racistes Nazis d’exhiber un
banquier juif à la tête de leur complexe économique, militaire et
industriel. Max Warburg est « chassé » d’Allemagne, cesse de siéger sur
les conseils d’administration des entreprises nazies, abandonne ses
fonctions dans l’appareil d’état du Troisième Reich et part s’installer à
New York. Cette année-là, Erich Warburg, le fils de Max, fonde Warburg
Pincus à New York.
Le réseau construit par les Warburg, les
Harriman et leurs acolytes continue d’opérer, jusqu’en 1942 dans
certains cas, et jusqu’en 1945 dans d’autres. Le profits engrangés sont
astronomiques. Contrairement à Schiff, résolument ému par le sort de ses
congénères et toujours prêt à se porter à leur secours, les Warburg
semblent dotés d’une indifférence ahurissante aux souffrances des êtres
humains en général, mais des juifs en particulier. Ont-ils été dupés ?
Peut-être étaient-ils anti-sémites eux-mêmes ?! Ou alors plutôt détachés
de leur admirable culture ancestrale et simplement avides de capitaux,
de contrôle, de puissance. Abasourdissant mystère.
http://mccomber.blogspot.com/2007/04/les-rockefeller.html