Et lorsque je parlais d’arroseur arrosé je n’imaginais pas encore à quel point !

Parce que le dénommé F. Delattre, il en traine une de casserole et une belle ! Elle date de 1996, mais peut-être que Delattre ne sait-il pas qu’internet est une vaste mémoire. Il ne s’agit pas de petits larcins mais d’une commission de 6 millions de francs pour des travaux de BTP à Franconville :
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Or voici que la magistrate vient de découvrir un nouveau circuit de financement qui, cette fois, passe par la Suisse et qui pourrait, à terme, mettre en cause le député maire (UDF) de Franconville (Val-d’Oise), Francis Delattre.
Dans les années 1988-1989, l’entreprise de BTP Dumez se porte candidate à la rénovation de la gare de Franconville. Un marché énorme : de 500 à 600 millions de francs. A cette époque, Francis Delattre téléphone au responsable des chantiers de Dumez, Jean-François Michel, et lui dit : « Vous êtes bien placé pour emporter le contrat, mais, d’abord, voyez Pacary. » Michel, qui ne le connaît pas, comprend le message. Il prend donc rendez-vous avec Pacary. D’emblée, ce dernier lui aurait lancé en substance : « Si vous voulez le marché, prévoyez 6 millions de francs pour le Parti républicain ! » Et aurait ajouté : « En rémunération de mes services, vous me verserez 2 millions, via des factures de complaisance, destinés à régler l’aménagement de mon château de Saint-Patrice, situé près de Tours. »
Jean-François Michel est interloqué. Finalement, après avoir obtenu le feu vert de son directeur général, Jean Heiser, il accepte. C’est ainsi que Dumez honorera les 2 millions à Pacary, en les imputant sur le marché du ministère des Finances, à Bercy !
Le versement de 6 millions au PR complique cependant la manoeuvre. Jean Heiser trouve la solution : il faut s’adresser à Gilles Thiévant, l’homme qui gère, à l’Union des banques suisses (UBS), à Zurich, un compte à numéro de Dumez, destiné à rémunérer les divers intermédiaires qui ont obtenu des contrats pour l’entreprise. Thiévant signera donc rapidement un chèque de 6 millions à Pacary, ristourné, affirme ce dernier, à Francis Delattre. L’Express a tenté de joindre le maire de Franconville pour recueillir son avis sur cette affaire. En vain.
Où est la vérité ? Seule certitude à ce jour : Francis Delattre s’est bien fait offrir par l’homme d’affaires deux billets d’avion Paris-Genève en 1989. Soucieuse, pourtant, de connaître les dessous de cette histoire, Edith Boizette a envoyé une commission rogatoire internationale en Suisse...
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Pour d’autres détails : http://www.lexpress.fr/informations/financement-du-pr-encore-une-filiere-suisse_613502.html

Je ne suis pas croyant du tout (considérant que les religions sont une escroquerie) mais n’est-ce pas dans un bouquin souvent invoqué par les tenants de la droite que l’on trouve : « Avant de regarder la paille dans l’oeil de ton voisin, regarde la poutre dans le tien  ! ».