« Selon les incontestables conclusions du meilleur service de renseignements au monde, la CIA... »
Tout d’abord un grand merci à Sadri pour son excellent article qui remet les choses en place.
Il me semble que tout ceci n’est iren d’autre qu’une guerre de communication, à apprécier aussi bien au niveau des relations internationales qu’au plan national de chacun des pays concernés, soit en considérant l’auteur de la délcaration, soit en considérant le lieu de diffusion et donc les destinataires de ces informations ou déclarations.
Lorsqu’on analyse inforamtions ou déclarations sous ces deux angles on apprécie mieux le jeu de dupes qu’on nous propose. Agiter l’épouvantail du conflit, de la menace d’une agression, doit être apprécié dans ses conséquences sur la scène internationale et en particulier dans leur effet de contrainte ou de levier dans les tractations commerciales parallèles entre les différents protagonistes, mais plus encore dans son effet interne, sur ce qu’elles induisent au niveau de l’opinion publique de chacun des pays impliqués.
Aucun des états mentionnés n’a intérêt ni même les moyens d’entrer dans un conflit ouvert. Tout ceci n’est qu’une guerre de propagande, dont la cible est plus la crédulité des populations, et l’objectif le contrôle de l’opinion publique en la détournant de différentes problématiques internes voire internationales bien réelles en la focalisant sur une problématique virtuelle, hypothétique.
Le procédé n’est pas nouveau.
D’où ma question cher John Lloyds, en tant que participant à la diffusion de cette problématique en l’étayant de nombreuses références, sur quel plan situez-vous votre intervention : en tant que relayeur abusé ou ayant pêché par un manque de distanciation dans cette analyse, ou en acteur participant consciemment à attiser les braises de l’enfumage ?