La peine de mort est la suppression par la société de l’individu nocif.
Le changer, ou le supprimer.
Or de nos jours, le système carcéral le change-t-il positivement ?
Peut on changer un homme de 30 ans ? Est ce psychologiquement dans le domaine du possible, hormis toute manipulation mentale illégale ?
Ou alors pouvons nous seulement le soumettre à nos exigences ( légales, morales, comportementales...) ? Mais cette soumission a t-elle des limites ? A partir de quel point l’individu cesse de considérer la punition Étatique au profit de la réalisation de son acte illégal ? Ne voit on pas des individus au comportement dicté par un besoin, pire, une nécessité ( obtenir de quoi vivre, assouvrir ses fantasmes aliénants, être possédé par ses instincts -ici obligation biologique, impuissance de la psyché- ) ?
La suppression des individus non désirés serait « primitive » ?
Et l’avortement ?
Re modeler ou supprimer, là est la question.
Mais le modelage moderne de l’enfant moderne par l’éducateur moderne ( la télévision ) pose-t-ils de bons rails ?
Les dés sont pipés.