Non la France ne s’islamise pas, ce sont les autorités françaises qui se déculottent devant qui se présente au nom de Dieu ou des extra-terrestres, parce qu’elles y voient un électorat - ou une force de pression, même si elle est brutale. La peur des coups, quoi. La pétoche électoraliste comme mode de gouvernance. Des problèmes en banlieue, comme à Villiers-le-Bel ? Faites défiler des imams devant les flics, comme ça vous êtes sûr de les retrouver bien renforcés devant vous, à chaque fois que vous irez en banlieue.
Notre Président a déjà fait le pire, il a expliqué en long, en large et en travers que le curé ou le pasteur valaient plus que l’instituteur. Donc pourquoi pas l’imam ? Il a ainsi tué toute résistance à la calotterie. Déguisez-vous en grande robe verte ou violette, et clamez que vous parlez au nom du Dieu des Légumes. Si vous êtes entourés de quelques gros costauds, et que vous êtes censés représenter quelques milliers de couillons, on va vous servir avec le sourire un menu sans légumes. Encore plus si vous avez un lobbyiste à l’Assemblée.
Quick applique une stratégie de vente, plutôt bas du front, d’ailleurs : y a plein de musulmans ici, alors offrons du hallal. On serait à Tel-Aviv, il feraient du Quick kacher. Bon et alors ? Ce n’est pas un service public !
Toute cette affaire montre simplement que nous ne sommes plus capables de faire la différence entre :
- une politique de vente
- la liberté de culte
- la laïcité
- le service public
- et les droits civiques
En gros, nous sommes en pleine confusion.