@Samir :
Vous dites : « J’invite ceux dont la piété les pousse à manger hallal à réfléchir au sens de cet acte. Tuer un animal n’est pas quelque chose que l’on doit faire à la légère ; c’est une créature de Dieu/Allah, un être sensible. »
Je ne suis pas religieux, mais je plussois. L’industrialisation nous a complètement coupé des réalités de l’élevage, nous ne voyons plus jamais la bête entière ou vivante, juste des barquettes de steack.
Pour la petite histoire, ma famille et moi sommes végétariens depuis quelques mois. Lors des fêtes de fin d’année, une « dérogation » a été discutée pour respecter la tradition de la dinde. Je n’étais pas contre, mais j’ai posé comme condition que nous nous occupions de tout à partir de la dinde vivante. J’ai du céder face aux accusations de psychopathie et de maltraitance de mes enfants de les faire participer à ça. Quelque chose me dis que ça m’aurais vacciné contre la tradition...
Par contre, en réponse à Actias et la citation de Theodor Adorno, vous dites « vous essayez de faire basculer les voxiens dans le sentimentalisme bovin ??? ».
J’ai conscience que les propos d’Adorno peuvent être tournés en dérision, ou pire, être perçu comme ordurier par des victimes de la shoah, mais à chaque fois que je vois des images de chaines de boucherie industrielle, je ne peux m’empécher de penser que si l’on est capable d’infliger ça à des êtres sensibles, le pas à faire n’est pas grand pour le faire subir à des êtres un peu plus sensibles, mais définis comme un peu moins humain...