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Commentaire de jack mandon

sur Lawrence d'Arabie, de la réalité à la légende


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jack mandon jack mandon 26 février 2010 08:13

@ Armelle,

Lawrence, la magie de l’image, l’ampleur musicale, la sensation brulante, tous les prédicats du partage et de la communication.
Le talent de David Lean, l’interprétation fulgurante de Peter O’Toole contribuent à fixer la légende.
Elle prend forme dans un cadre grandiose et symbolique, l’orient et le désert révélateur de l’âme.
Les sentiments complexes et ambivalents, les éternels concepts amour-haine entre l’orient et l’occident.
A l’instar des grands voyages qui ont forgé notre imaginaire, ceux des demi-dieux de l’antiquité.
Lawrence traverse le temps et l’histoire, transcendant sa nature complexe d’ange-démon,
animé par un idéal fou, un projet politique à l’anglaise, mélange de romantisme et de réalité cruelle.
Une immense fresque, familière à Shakespeare et pourtant inconnue de lui.
Voyage initiatique, comme Jason à la recherche de la Toison d’or.
A l’image d’Ulysse en prise avec les dieux de l’Odyssée.
L’homme remplit un lieu à son image à la fois dérisoire, éternel et infini.
C’est ainsi que naissent les étoiles dans l’univers galactique de notre imaginaire.
Merci Armelle de nous rappeler la source et la ressource illimité... un aspect de l’amour.


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