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Commentaire de Jacques

sur Coup de gueule sur l'Europe sociale


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Jacques Jacques 26 février 2010 11:26

NB : dès 1950, on s’inquiétait déjà des conséquences du marché commun, idée déjà promue par des élites financières et politiques parfois douteuses ; dixit un économiste de l’époque :

 « Les capitaux auront tendance à déserter les régions et les pays où la classe ouvrière fera preuve de combativité, où les salaires seront relativement élevés, où certaines lois sociales seront susceptibles de gêner une exploitation trop éhontée. »

http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article37

"Pierre Mendès France, en 1956 déjà, s’inquiétait des dégâts prévisibles que causera le marché dans le monde du travail. A ses yeux, la seule manière « correcte et logique » de concilier l’idée européenn avec le refus de a capitulation consiste à exiger « l’égalisation des charges et la généralisation rapide des avantages sociaux à l’intérieur de tous les pays du Marché commun. »

Lorsqu’il préconise une péréquation des salaires à l’échelle communautaire, nul ne le traite de populiste ou d’illuminé. Aujourd’hui les eurobéats détestent qu’on leur rappelle la position défendue à cette époque par le Quai d’Orsay : l’harmonisation des législations sociales (sur la durée hebdomadaire du travail, des congés payés…) doit être un préalable au marché commun, et non une vague promesse brandie comme une carotte. Les notables de la IVème république allaient jusqu’à envisager l’adoption d’une norme européenne de sécurité sociale au niveau de protection le plus élevé !"


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