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Commentaire de Imhotep

sur Europe Ecologie : au Royaume des juges, la démocratie on gruge


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Imhotep Imhotep 26 février 2010 19:40

Permettez-moi quelques réflexions orientées de cette aventure.


Tout d’abord voilà ce qui devrait donner çà réfléchir aux contempteurs du MoDemn, de ceux qui l’accusent de tous les maux, quand on voit ce qui semble se passer chez les verts selon ce que raconte sœur Teresa.

Ensuite vous remarquerez ce détail que l’auteur - car son engament est entier et son utilité politique indéniable - ne peut entrer en politique que si une place éligible lui est offerte. Exactement ce qu’avait di Eva Joly pour les européennes au MoDem qui lui a avait rétorqué qu’il y avait des instances et qu’il fallait en passer par là. Elle est allée chez EE et a eu sa place et son élection. En conclusion certains sont si précieux que leur engagement ne vaut que s’ils sont élus. Evidemment utiliser leur notoriété pour gagner des voix est indigne, utiliser sa notoriété pour être élu est plus digne. Et donc - faut-il le rappeler - peut-être prendre la place d’un (dois-je écrire comme l’auteur d’un-e ?) qui aurait le droit par son parcours et son engagement dans ce combat à cette place tout autant si ce n’est plus que la candidate du monde civil.

Ainsi cette expérience nous apprend que l’on ne voit que idi à sa porte et ce qui paraît inuste à l’auteur : certaine personne nommée par copinage, lui paraît juste quand il s’agit d’elle : avoir une place éligible, parce qu’elle le vaut bien.

La première morale c’est qu’en politique peu de ceux qui sont sur les listes ont leur place de façon juste et légitime mais parc ce qu’ils représentent (la société civile par exemple ou la notoriété) ou par ce qu’ils sont (comme le prince Jean) ou par les relations qu’ils ont.

La seconde morale c’es que dès qu’il y a une élection il y a des luttes intestines mal odorantes mais que la presse ne s’intéresse qu’à ce qui plaît au puissant aussi cette belle histoire verte ne fait pas la une alors que les histoires oranges ne cessent de défrayer la chronique.

Dernière morale c’est qu’il est incompatible de vouloir accorder une stratégie nationale, une stratégie politique, une pseudo-démocratie locale, de renouvellement des postes, le remerciements de l’engagement, la reconnaissance de la compétence car il y a beaucoup trop de postulants pour si peu de places. Et que la philosophie du mouvement politique n’est qu’un pot de terre contre le pot de fer de tous le reste.

Ceci dit, mis à part cette féminisation absurde de la langue (au fait le marqueur du féminin est un marqueur positif, le masculin étant sans marqueur ce qui fait que dans la langue le féminin est supérieur au masculin) j’ai beaucoup aimé ce texte. L’auteur qui me pardonnera de ne pas mettre de e car c’est une fonction et non un genre, erreur que commettent tous les bonnes âmes, devra quand même assumer ses contradictions : et pourquoi méritait-elle cette 4é place ? Pourquoi s’en réclamait-elle ? En quoi avait-elle le droit de la prendre à une autre personne alors qu’il s’agit d’un engament politique et qu’elle se refusait en plus d’avoir une étiquette ? Pour moi, je n’en sais rien, et sans doute le mérite-t-elle, mais dans ce cas toute son argumentation ne tient pas. C’est le problème de pauvres nous autres : la contraction inhérente à tout ce que l’on fait par rapport à ce que l’on est et à ce que l’on dit ou croit.

PS abandonner une place non éligible n’est pas un acte de gloire, mais c’est intéressant.

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