Vous prenez une citation particulière pour déformer le propos de Proudhon. Il défendait la liberté dans le sens où :
« Proudhon défendait la liberté individuelle contre toute force dominante : l’Église, la religion et toute espèce de dictature, l’individu ne doit jamais être sacrifié à l’intérêt général ou à la justice sociale »
Sa position économique est ambiguë :« Dans ses Contradictions économiques, Proudhon s’attache à montrer que l’économie est fondée sur des contradictions internes »
et il n’accepte la concurrence dans une visée sociale que comme pis-aller, parce qu’il la pense bénéfique aux ouvriers ;
"La concurrence est de même contradictoire, d’un côté elle est injuste par ses effets (il lui prête de mener nécessairement au monopole) mais Proudhon l’accepte car elle est efficace et nécessairement opposée aux privilèges : « Par cela seul que l’ouvrier de l’administration n’a point de concurrence, qu’il n’est intéressé ni aux bénéfices, ni à la perte, qu’il n’est pas libre en un mot, sa productivité est nécessairement moindre et son service trop cher. »
"La différence entre anarchisme et libéralisme, c’est que le
libéralisme est basé sur le droit, et sur un état dont la seule vocation
est de faire respecter ce droit.«
Vous interprétez à votre guise. Dans la théorie anarchiste, ce qui prime c’est la volonté populaire. Le droit vient ensuite. Dans le système libéral, c’est l’inverse.
Sauf que le droit est avant tout édicté par les élites. On ne consulte jamais le peuple sur le vote d’une loi, seulement par rapport à des slogans politiques qui servent à amuser la gallerie. Qui veut voter LOPSI II ?
Proudhon : »« L’anarchie c’est l’ordre sans le pouvoir ».
Le libéralisme, c’est un ordre contrôlé par des élites dominantes, comme on l’observe parfaitement aujourd’hui.
un homme parfait dans
un monde parfait.
Non. Un homme imparfait dans un système intelligent et adapté. Un monde parfait serait celui où tout le monde saurait ce qu’il faut faire sans se concerter.
Enfin, le libéralisme, le vrai, celui des libéraux, pas le fantasme
des gauchistes, ne privilégie ni le faible, ni le fort, il les considère
de façon égalitaire.

Alors là, je rigole. Si vous parlez du libéralisme économique, les faits vous démentent tous les jours. Si vous parlez du libéralisme en tant que philosophie sociale, c’est pâreil dans la mesure où la patrie de ce libéralisme c’est les USA où les inégalités sont aussi fortes qu’ailleurs, même si elles se voient moins.
Pur fantasme de libéral.
De cette « Egalité » inscrite sur le fronton des
mairies.
L’égalité inscrite au fronton des mairies n’a rien à voir avec le dogme libéral.
sitôt qu’on est plus de quatre, on est une bande de cons,
Dans notre société où les reflexes individualistes et l’égoïsme sont encouragés, ca n’a rien d’étonnant.