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Commentaire de Philou017

sur Peut-on encore être anarchiste de nos jours ?


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Philou017 Philou017 1er mars 2010 19:39

Philou, votre façon de découper mon message en supprimant des passages me gène particulièrement, c’est une technique assez basse. Je n’ai rien contre les « quote-war », à la condition que les citations soient totalement reprises. Sinon, vous déformez les propos.

Désolé. Mon intention était uniquement de ne pas faire de message trop long. Pas de déformer.

«  »Vous condamnez de fait les scientifiques à une double peine, si j’ose dire. Ils doivent à la fois être capable de comprendre les lois et principes qui gouvernent l’existence, mais également les faire accepter par le public. Quand on fait trop de chose en même temps, on ne fait rien de bien. Etre un scientifique compétent actuellement exige des capacité de compréhension, d’analyse, de déduction et d’imagination largement supérieures à la normales. Si on leur demande d’avoir, en plus, des capacité à communiquer et à convaincre, on diminuera d’autant le nombre de personne apte à faire de la science. Alors qu’on a besoin de tout les cerveaux disponibles.«  »

Il ya des scientifiques qui sont plus aptes à la communication que d’autres. Cela ne pose pas de problème, à mon avis. Sinon, vous avez l’air de dire qu’il faut faire avancer les gens malgré eux, opinion que je ne partage pas. D’ailleurs le public n’est pas rétif aux avancées scientifiques, il a besoin d’être informé. Et de décider ce qu’il veut ou pas.

"Vous confondez le communisme au sens Marxiste, donc un système qui n’a jamais été mis en place, avec les dictatures se réclamant du communisme. Et vous reprochez à ces système d’avoir fait passer l’idéologie avant l’humain, alors qu’au contraire, elles ont fait passer certains humains (la nomenklatura) avant les idéologies.« 

Ce que je veux dire, c’est que dans l’idéologie communiste, le but à atteindre est plus fort que le libre-arbitre humain. CAD que le communiste moyen estime que la révolution doit passer en force. Autrement dit que le système génèrera un nouvel homme  »socialiste". C’est une grosse erreur, car l’homme doit évoluer avant de passer à un autre système.

La Nomenklatura est issu de ce concept. Il faut des leaders pour faire avancer la révolution communiste, et ces leaders deviennent inévitablement des apparatchiks, car ce genre de personne est essentiellement égoïste. De plus, c’est eux qui contrôlent le système, donc qui se contrôlent eux-mêmes. Dans ce cadre, les dérives sont assurées.

Vous confondez la notion de garde fou avec celle d’individus, c’est une erreur. On ne peut faire confiance aux individus. Aux règles, si. C’est à elles que je pensais quand je parlais de garde fou. Quand aux individus pouvant faire autres chose que du n’importe quoi quand ils ne sont pas canalisés par la société, réveillez vous. Les gens font n’importe quoi de leur vie.

Contrairement à vous je fais confiance à l’homme globalement, même s’il faut différencier la confiance que l’on fait suivant les individus.

Vous mettez le doigt sur quelque chose d’essentiel, peut-être la principale difficulté du socialisme. Les gens ne se font pas confiance et donc ne font pas confiance aux autres.

C’est la société qui est responsable de cela principalement, imposant aux individus de rentrer dans un/des moules prédéfinis, plutôt que de faire confiance à leurs propres jugements.

Pourtant, envisager n’importe quelle forme de socialisme sans faire confiance à l’homme est un échec assuré. La première des choses à assurer pour réussir une évolution vers un nouveau système sera d’apprendre qu’il peut (globalement) se faire confiance. Bien plus important que n’importe quelle idéologie. Ca fait tellement longtemps que l’homme vit avec des maitres qu’il a oublié sa sagesse innée et en est venu à se méfier de lui-même.

Le modèle des grève étudiante est bien un beau modèle de n’importe quoi. Qui ne se traduit, en fin de compte, que par un trop grand laxisme du corps administratif des université, qui réduit en réponse aux grève la difficulté aux examens, pour éviter d’avoir un . On est là en plein dans le n’importe quoi.

Moi j’accuserai plutôt des programmes trop chargés. Mais ma réflexion concernait l’organisation d’une grève et pas ses conséquences.

Ce qui ne signifie pas pour autant qu’un modèle de démocratie participative est mauvais, mais cela, ce n’est pas l’anarchie, c’est justement la « dictature du prolétariat » de Marx. Le modèle de démocratie participative n’a qu’un problème : les idées simplistes sont attirantes, mais elles sont rarement juste.
Parce que vous supposez que les gens vont forcément vers les idées simplistes, comme dans le système actuel où on bourre le crane des gens de concepts faux et de slogans. Quand vous discutez avec des gens en prenant l’effort de leur présenter tous les tenants d’un problème, ils réfléchissent et sont capables pour une majorité tout au moins de prendre des décisions intelligentes.
C’est l’ignorance et la soumission à des hiérarchies qui rendent bêtes.

C’est ce problèmes qu’il faut résoudre, et je ne saurais dire comment. C’est justement là qu’il faut rajouter des gardes fou. Pour éviter les absurdités comme l’interdiction des minarets en suisse alors qu’on autorise les clochers d’église.
Il vaut mieux quelques absurdités, elles seront compensées par une grande majorité de mesures justes et adaptées. Personnellement je ne vois d’ailleurs aucun problème avec l’interdiction des minarets, puisque c’est la volonté populaire. On ne fais pas évoluer les gens en leur interdisant de prendre des décisions, mais en leur permettant d’expérimenter leurs choix.

"vous parlez de responsabilité individuel, c’est un leur. Une chimère inventé par ceux qui ont beaucoup pour faire croire aux autres qu’ils méritent d’avoir beaucoup. Si on regarde la vie d’un être humain, on s’aperçoit que le nombre de décisions qui ne sont pas directement influencé par son environnement présent ou passé est infime."

Mais non./ C’est parce que beaucoup de citoyens ont abandonné leur pouvoir de décision aux mains d’institutions, de politiciens, de financiers, de docteurs, de gourous et bien d’autres que ca va si mal.

Rendre les citoyens responsables de et dans leur vie, c’est la première condition à une société équilibrée et juste. La déresponsabilité entraine l’asservissement, l’inconséquence et la soumission aux dogmes.


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