« On vit une époque formidable ! »
La faute à qui ?
A nous, tout simplement. A nous qui avons laissé faire, à nous qui avons élu des politiques qui laissent faire.
Regardez ce qui se passe en Islande.
Les banques islandaises ont, comme toutes les autres, joué et ont, bien entendu, perdus.
Qui c’est ki doit renflouer les finaudes en question ? Le bon contribuable islandais bien entendu !
Tout comme le bon contribuable français, anglais, allemand l’a fait (sans qu’on lui demande son avis au passage).
Mais, en Islande, tout comme en Suisse, il existe encore un semblant de démocratie (dans les petits pays ça se voit un peu trop lorsque le pouvoir prend de la distance avec l’opinion publique) et cela en passe donc par un référendum (enfin, surtout, lorsqu’un tiers des électeurs grogne).
Et le contribuable islandais n’est pas d’accord pour rembourser les créanciers étrangers (3 milliards ce n’est pas une paille pour un petit pays comme l’Islande) qui ont beaucoup perdu grâce aux placements avancés des banques islandaises.
On le serait à moins pas d’accord n’est ce pas ?
Mais c’est que ça ne se passe pas comme ça : menaces du FMI, du Royaume-Uni et de la Hollande (principaux créanciers) de ne plus soutenir l’islande de faire en sorte qu’elle soit isolée du reste du monde, pressions sur le gouvernement de la part de l’Europe (ah tiens la revoilà) menaçant de remettre en cause l’adhésion de l’Islande à l’Europe (mon avis est qu’elle ferait mieux de s’en éloigner à grandes enjambées).
La conclusion ?
Nous avons laissé faire , trop longtemps.
Et, à présent, lorsqu’on tape du poing sur la table, c’est les gros yeux, les menaces de pan pan cul cul !
Je résume : les banquiers et financiers FONT CE QU’ILS VEULENT, n’en déplaise aux gouvernements et aux populations. Non mais !
L’agravation du chômage (conséquence directe de leurs abus) et le silence des politiques ne peut que leur donner raison :
- on a autre chose à faire que gueuler lorsqu’on est au chômage ;
- ils sont convaincus désormais que QUOI QU’IL ARRIVE la collectivité viendra à leur secours.
POURQUOI S’EN PRIVERAIENT-ILS ?
ILS SONT DESORMAIS LES ROIS, LES EMPEREURS.
db