@ papy jacko
mais tu nous gonfle, toi et ta clique de lobbyistes, à venir, jour après jour, nous gaver avec ton négationnisme.
On s’en cague du GIEC, et du pseudo climategate de mon sgeg ; ll y a un réchauffement planétaire, point barre.
Et tous ceux qui le dénient font le jeu des pollueurs, et des empoisonneurs.
Allez, un petit article, pour contrer la désinformation systématique :
Claude Allègre : en finir avec l’imposture, par Jean-Louis FellousCe n’est pas par provocation" que Claude Allègre n’a pas intitulé son nouvel opuscule L’Imposture climatique, assure-t-il dans Le Figaro du 15 février : « C’est un choix réfléchi, grave, fondé hélas. » Ce n’est pas par ignorance non plus. « Hélas », Claude Allègre ment allègrement. Et sa démagogie n’a d’égale que son impudence.
Première assertion mensongère : "Imposture que d’affirmer qu’on
peut prévoir, qu’on sait prévoir le climat qu’il fera dans un siècle.
(…) On sait, au contraire, que la météo est imprévisible à plus de
quatre jours, et parfois moins."
Elève Allègre, vous êtes recalé ! Vous confondez
(mais vous le faites exprès, je n’en doute pas) la prévision
météorologique et la projection climatique. Un médecin serait imprudent
de prévoir votre disparition à court terme. Mais il lui est facile
d’affirmer que dans un siècle vous ne serez plus des nôtres (moi non
plus, d’ailleurs).
De même, la prévision déterministe du temps
météorologique trouve ses limites dans une fourchette de 4 à 15 jours,
selon la latitude. Mais on peut prédire la prochaine glaciation, rythmée
par les oscillations de l’orbite terrestre sous l’influence des autres
astres du système solaire.
Et on peut projeter la température moyenne au cours du siècle à venir, en extrapolant le bilan radiatif de la Terre sous l’influence d’un effet de serre accru – phénomène que les physiciens du siècle dernier comprenaient déjà mieux que vous ne faites mine de le faire – et en fonction de scénarios de comportement de nos sociétés, hélas trop optimistes (et vous aurez à répondre de votre minuscule rôle dans la fuite en avant que vous encouragez).
Deuxième mensonge : "affirmer que le changement climatique que
l’on observe – sans savoir dans quel sens, finalement, il aura lieu –
serait dû à un facteur unique : les teneurs en gaz carbonique de
l’atmosphère". Mensonge renforcé d’autres assertions non moins
fielleuses : "incapacité (congénitale ?) des climatologues à
maîtriser certaines méthodes statistiques« , »observations
accréditant l’idée que le Soleil joue un rôle majeur".
Les climatologues parlent des gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone n’est que le plus important, mais n’ignorent ni le méthane, ni les oxydes d’azote, ni les CFC, et quelques autres, ni surtout la vapeur d’eau, dont le rôle d’amplification de l’effet de serre additionnel est fondamental. Mais ils soulignent que le long temps de résidence dans l’atmosphère du dioxyde de carbone, de l’ordre du siècle, en fait le problème numéro un. Ce que Claude Allègre feint d’ignorer.
Quant au changement climatique observé, il est « sans équivoque ». N’en déplaise à Claude Allègre, il n’y a pas de satellite climato-sceptique (non plus d’ailleurs que les autres systèmes d’observation). Au demeurant, les satellites, les flotteurs et les mouillages océaniques, les systèmes de mesure au sol, en avion ou en ballon, n’ont pas d’opinion : ils se bornent à observer et mesurer plus de vingt variables climatiques essentielles. Et ce qu’ils imagent et mesurent est « sans équivoque » : le niveau de l’océan s’élève d’un peu plus de 3 mm par an, à un rythme double de celui du XXe siècle ; les glaces de mer arctiques se réduisent en été comme peau de chagrin : plus de 5 millions de km22 ; le contenu thermique de l’océan augmente ; l’océan renferme un réchauffement global retardé qui viendra inexorablement s’ajouter à celui déjà enregistré ; l’acidité des océans s’accroît elle aussi, par suite de la dissolution du gaz carbonique en excédent dans l’atmosphère, au grand dam des organismes marins qui n’ont rien connu de tel au cours des derniers 25 millions d’années au moins. disparus en trente ans ; le Groenland fond bien plus vite que prévu ; la déforestation ne ralentit pas, et elle compte pour 15 % des 10 milliards de tonnes de carbone déversés chaque année dans l’atmosphère, qui s’enrichit chaque année de 3 parties par million de CO
Quant au Soleil, il sort tout juste d’une période de calme remarquable, et les satellites qui scrutent son activité n’ont rien noté qui permette d’expliquer le réchauffement global observé. En revanche, les modèles numériques de climat ne peuvent reproduire celui du XXe siècle, pour lequel on dispose de mesures globales de qualité, qu’en prenant en compte ce que les climatologues appellent le "forçage anthropique", c’est-à-dire l’effet de serre accru dû à l’usage des combustibles fossiles. Les « forçages naturels » (fluctuations du rayonnement solaire, impact des éruptions volcaniques) n’y suffisent pas. Une bonne raison de leur accorder une certaine confiance pour les projections du climat futur, sauf à adopter l’attitude de l’autruche.
Troisième mensonge : aucun climatologue ne prétend que le changement
climatique serait le seul problème auquel l’humanité aurait à faire
face. Les défis cumulés et interconnectés de l’énergie, de l’eau, de
l’alimentation, de la démographie, sans parler des maladies émergentes
ou de la prolifération nucléaire, sont bien réels, et le problème
climatique ne fait qu’aggraver les conditions de leur solution,
notamment pour les plus pauvres dont Claude Allègre prétend se faire le
héraut.
Je n’aime guère les attaques ad hominem, mais force est de constater que Claude Allègre ne se prive pas de traîner dans la boue des scientifiques honnêtes, manière de toujours occuper le devant de la scène pour y pérorer sans fin sur ce qu’il ne connaît pas. Force est aussi de constater qu’il préfère la quiétude d’une interview journalistique à la confrontation avec « ses pairs », selon l’usage dans toute communauté scientifique qui se respecte. Je préfèrerais qu’il consacre son énergie et ses connaissances scientifiques à l’amélioration de la prévision sismique, qui ne progresse guère.
A l’opposé de sa virulence, j’ai apprécié en son temps la modestie et la rigueur de Paul Tapponnier, éminent sismologue de l’Institut de physique du globe de Paris, qui écrivait dans Le Monde, après le tsunami de décembre 2004 : "Je savais tout, je ne savais rien." On est loin des rodomontades de l’impatient ex-ministre.
Jean-Louis Fellous est ancien responsable des programmes d’observation de la Terre du CNES et ancien directeur des recherches océaniques de l’Ifremer, auteur avec Catherine Gautier de l’ouvrage collectif Comprendre le changement climatique (Odile Jacob, 2007) et de Eau, pétrole, climat : un monde en panne sèche (Odile Jacob, 2008).
Ya basta.
13/11 13:07 - jacques lemiere
Quand j’étais enfant j’ai fait pipi dans la mer, je l’avoue,et, ne (...)
13/11 12:58 - jacques lemiere
On pourrait ajouter qu’à l’instar de la température....pour laquelle tirer une (...)
13/11 12:40 - jacques lemiere
On peut effectivememnt dire qu’il un y une augmentation de la moyenne des (...)
03/03 21:40 - PapyJako
@Clem « ... certains auront-ils l’honnêteté de rendre leur prix Nobel ? » Etant donné la (...)
03/03 21:28 - Clem
A tous ces charlatans qui s’engraissent en surfant sur cette imposture climatique (...)
03/03 19:26 - PapyJako
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