Bravo Liebe pour cet excellent article d’information. Bien entendu, il faut dire et redire que les études menées par Bigpharma pour le compte de Bigpharma n’ont plus aucune crédibilité.
Mais il appartient aux pouvoirs publics de réagir. Or ils ne sont pas du tout prêts à le faire, au contraire : « L’histoire nous a inlassablement appris que le pouvoir n’a jamais rien cédé et ne cèdera jamais rien si ce n’est par la force. » (Normand Baillargeon).
Ce matin, France Culture recevait Dominique Lecourt qui nous parlait du principe de précaution. J’aime bien Marc Voinchet, mais je dois dire que, quand Mr Lecourt disait que le principe de précaution était un frein au progrès, je bouillais de ne pouvoir intervenir, vu que personne ne le contredisait : le principe de précaution qui devrait être une protection des citoyens contre les délires des savants fous, est une « auberge espagnole » dont usent et abusent pour le compte des puissants, les Pouvoirs publics.
Associé au principe « Privatisation des profits, socialisation des pertes », le principe dit de précaution est entre les mains des politiques, ces cousins des oligarques, un poison mortel ! Au nom de ce principe, Mme Bachelot a failli réussir une inoculation à marche forcée de toute la population française.
« L’objectif ultime des grandes sociétés qui forment le cœur du complexe du »capitalisme du désastre« , c’est d’introduire le modèle de gouvernement à but lucratif – qui progresse rapidement dans des circonstances extraordinaires – dans le fonctionnement ordinaire, au jour le jour, de l’Etat. Autrement dit, il s’agit de privatiser le gouvernement ». (Naomi Klein, « La stratégie du choc »)
Autrement dit, au nom des principes : « Qui n’avance pas recule » et « les profits sont privés, les pertes sont publiques », l’Etat, par le moyen du principe dit de précaution, est en passe de devenir une entreprise lucrative aux mains d’une poignée de prédateurs fous de pouvoir, de science et de profits.
Du pain béni pour les enfants de Milton Friedman !