La validité scientifique de la décision suscite de vives interrogations. La pomme de terre Amflora contient en effet un gène de résistance aux antibiotiques kanamycine et neomycine. Or, la directive européenne sur les OGM 2001-18 prévoyait (son article4-2) « l’élimination » de tels marqueurs, pour éviter l’éventuelle émergence de bactéries résistantes.
L’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA), sur les avis de laquelle la Commission se repose, a cependant jugé que ce marqueur ne posait pas de problème. Pourtant, deux avis de l’Organisation mondiale de la santé, en février 2005, et de l’Agence européenne des médicaments (EMEA), en février 2007, ont estimé que les antibiotiques concernés avaient un caractère thérapeutique notable. La position de l’AESA n’apparaît donc pas totalement convaincante. Pour Greenpeace, l’acceptation d’un OGM doté d’un marqueur de résistance aux antibiotiques est « incohérent ».
L’indépendance de l’AESA est, d’autre part, sujet à controverse depuis que l’Observatoire européen des multinationales (CEO) a révélé en janvier que la coordinatrice scientifique du groupe d’experts sur les OGM de l’AESA, Suzy Renckens, avait été embauchée en 2008 par le groupe Syngenta, qui produit des OGM : la société espère notamment que son maïs Bt 11 sera prochainement autorisé.
14/12 07:54 - sisyphe
02/12 11:37 - sisyphe
02/12 11:05 - sisyphe
02/12 10:43 - sisyphe
16/11 17:45 - Pharmafraude
José Manuel (je ne sais pas pourquoi ce n’est pas Manoel) Durão Barroso n’est « (...)
07/03 21:19 - JPL
autre élément de réponse à Pierrot quant au caractère valide et équilibré de la décision de la (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération