Excellent article, et excellente analye de Le Naïf, qui amènent, tous deux à cette conclusion inévitable ; la cruciale réforme monétaire (ici celle proposée par Bunzl et Robertson), qui supprime le pouvoir de création de l’argent au secteur privé (banques, assurances), pour le restituer au organismes démocratiques ; banques centrales réellement contrôlées par les états, émission d’argent en fonction de réserves réellement disponibles (or ou autre), suppression de l’argent virtuel ; en bref, reprise du pouvoir politique démocratique sur le monde de la finance, soumis à une règlementation, et contrôlé par des organismes élus et maîtres du « jeu » financier.
En dehors de cette option, le monde de la finance va continuer à imposer au monde politique, à l’économie,au social, son carcan d’airain du sans foi ni loi, si ce n’est celle du plus fort.
Oui ; il faut aller plus loin, et, sans supprimer l’argent, le rendre à ceux qui créent les véritables richesses, par leur travail.
Déconnecter l’économie réelle de la spéculation, supprimer la création d’argent virtuel, interdire les paradis fiscaux, et rendre à l’argent une valeur marchande, en rapport avec les richesses créées, et la nécessité des services sociaux, pour assurer à chacun les moyens d’une survie digne, grâce à la mise hors du champ spéculatif des éléments indispensables à la vie ; éducation, santé, logement, nourriture, énergie, transports.
Le capitalisme néolibéral tend à une privatisation générale du monde, du vivant, des produts et des services indispensables à la vie ; il faut inverser cette logique, et re-nationaliser (ou recommunautariser) tous ces services, produits et biens.
Remettre l’économie au service de l’homme ; c’est à dire remettre l’homme au centre du système ; donc, renverser totatalement la logique et le système capitalistes, en régulant le système financier.
Sinon, la mise en place de la dictature mondiale de la finance va, selon sa propre logique, continuer à asservir les peuples, dépecer les citoyens de leurs biens, de leurs droits, de la redistribution des richesses qu’ils créent, et privatiser le monde et le vivant, au profit de mafias de banquiers, d’actionnaires, d’une caste de vampires qui n’auront de cesse de mettre le monde à sac, dans une « philosophi » du toujours plus, de la privatisation des bénéfices, et de la socialisation des pertes.
REFORME MONETAIRE !!! (ici celle préconisée par Maurice Allais)