@ Monsieur Caleb.
« Et à la fin de l’envoi je touche ! »
Touché monsieur Caleb ? Vous n’avez pas à avoir honte pour moi, vous n’êtes pas le Rédempteur et si je dois expier des fautes je les assumerai, seul.
Il n’y aurait donc qu’une version : la vôtre. Toute autre serait à vouer aux gémonies et qui sait, si un jour vous accédiez à la puissance...où finirais-je ? Tiens, peut-être au vel-d’hiv dont vous vous plaisez à remettre le couvert. Je n’y étais pas, Monsieur. Je ne sais donc pas ce que j’aurais fait, ce que j’aurais été : Juste ou Collabo ? Facile de faire dans le manichéisme, bien au chaud dans ces charentaises en revisitant l’Histoire.
Si vous voulez vous indigner sur toutes les horreurs de l’Histoire vous allez vous défoncer la poitrine à force de vous battre la coulpe. Revenez à plus de modestie, votre fatuité vous etouffe.
De plus vous lisez mal, vous interprétez. En quoi dire (en synthèse) : je reconnais que la France qui m’a offert ainsi qu’à ma famille ce que je n’aurais pas eu ailleurs, est infâmant.
Ce n’est pas bien ? Les immigrés et leurs descendants sont donc condamnés à se plaindre ad vitam eternam, à se lamenter, à dénoncer les vilains racistes et xénophobes ?
Quant aux « autres », qui ont l’affront de revendiquer le maintien de leurs us et coutumes, ils sont condamnés à l’opprobre et à la repentance ?
Votre idéologie vous aveugle, Monsieur. Vous ne devriez pas écrire à la place des autres, cela vous éviterait de dire n’importe quoi.