Bah oui, mon brave Rocla, sauf qu’un SERVICE PUBLIC, ce n’est pas une entreprise comme les autres.
C’est, comme son nom l’indique, une entreprise mise au service du public, dont le but premier n’est pas de faire des bénéfices, mais d’assurer au maximum les services les plus utiles aux usagers, à des prix défiant, justement, toute concurrence.
Et, pour prendre régulièrement, en France, les transports en commun (car je n’ai pas de voiture), je peux garantir que les transports publics , dont la SNCF, assurent un service la plupart du temps totalement fiable, empêchant la pollution due aux usages des véhicules individuels, permettant une économie de coût, et desservant efficacement l’ensemble du territoire.
Rigolo de prendre l’exemple allemand, en notant, juste comme ça, au détour d’une phrase, les « dégâts collatéraux » ; bah, bien sûr, il a fallu supprimer des emplois, supprimer des droits, instaurer la flexibilité ... eh oui... comme dans toute entreprise privée, l’acquis de bénéfices se fait, TOUJOURS, au détriment des travailleurs...
Si vous êtes de ceux qui, pour justifier les bénéfices des entreprises privées, acceptent que, progressivement, les employés soient mis à genoux, de ceux qui souhaitent aligner tous les travailleurs VERS LE BAS, en s’alignant sur le privé, au lieu de faire valoir les droits de chacun à vivre décemment, le libéralisme est fait pour vous.
Sauf qu’une majorité de travailleurs français sombrera, de plus en plus, dans la précarisation, et la pauvreté.
Souffrez donc que ceux-ci osent encore se défendre.
Et ils ont évidemment le soutien de tous les citoyens qui ne pensent pas qu’à leur gueule.