l’Allemage joue en effet un rôle clé et devrait se regarder avant de faire la morale, par presse people interposée
"..La
politique d’austérité excessive menée en Allemagne depuis le début des
années 2000, sous la houlette notamment du social-démocrate Gerhard
Schröder, porte une lourde responsabilité dans les difficultés
actuelles de la zone.
Compte
tenu du poids de l’économie allemande, un quart de la zone euro, sa
très faible croissance depuis dix ans a plombé ses voisins, contribuant
notablement à la dérive des comptes publics des autres pays.Cette
politique trop restrictive, logiquement associée à une inflation très
basse, a également empêché la Banque centrale d’augmenter ses taux
d’intérêt pour calmer la surchauffe qui se produisait parallèlement en
Espagne, en Irlande, au Portugal et en Grèce, du fait de taux d’intérêt
réels trop faibles.
Enfin,
cette austérité excessive s’est traduite par des excédents commerciaux
colossaux : 166 milliards d’euro soit 6,6 % du PIB en 2008. Des
excédents réalisés aux deux tiers en Europe : en ne consommant pas
assez, votre pays a posé depuis dix ans, le même type de problèmes à
ses voisins que la Chine au monde…
Les
Européens tentent (en effet) d’imposer aux Grecs des mesures
d’austérité de plus en plus draconiennes, sans leur apporter en
contrepartie les prêts à bas taux d’intérêt que le FMI leur
consentirait. Du coup, les Grecs sont obligés d’emprunter à des taux
très élevés et le consensus qui s’était établi en Grèce autour des
mesures d’austérité vacille.
Avec au bout du compte le risque d’une
explosion sociale et d’une victoire des spéculateurs entraînant par
contagion la chute du Portugal puis de l’Espagne…" (G.Duval)