« Et quant à affirmer qu’en développant des solutions alternatives à la voiture on ne diminue pas son trafic, c’est tout simplement un mensonge, de la pure propagande. »
Ce que ne dit pas Mr Bernard, c’est que « plus on offre des transports, plus on incite les gens à se déplacer ; un phénomène d’induction se crée ». Je vous invite à lire cet article sur la ville de Toulouse, autrement plus instructif et qui tient compte des évolutions sociétales !
Ce qu’on peut y lire concernant les TER :
« mais il est sûr que le réseau TER qui dessert la grande couronne urbaine connaît un succès considérable. Est-ce du transfert modal ou est-ce du trafic induit ?
Néanmoins, dans le cadre des TER, l’obstacle majeur est l’inadéquation avec les infrastructures, le réseau est obsolète et ne peut supporter l’accroissement du trafic envisagé par les régions. Toutefois on peut structurer l’offre autour des gares périphériques, autour des lignes ferroviaires et, plutôt que de voir naître des centralités autour des hypermarchés en périphérie, on peut tenter de canaliser l’émergence de centralités secondaires dans des zones qui ont déjà l’infrastructure. C’est l’objet des SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) : faire émerger des centralités secondaires, focaliser sur certains points le développement futur et faire apparaître ces centralités secondaires en les couplant avec des dessertes possibles potentielles de transports collectifs par le fer et tout les modes de transports ».
Du tramways urbains : il prends de l’espace à celui de la voiture ! Mazette pas bon pour les assembleurs de voiture et vendeur d’essence ! N’est ce pas Mr Bernard ?
Un grand nombre de métropoles du nord de l’Europe comprennent qu’investir dans la route pour des « véhicules fossiles » est à fond perdu, elles investissent dans des transports en communs peu couteux voire privilégient le vélo... et nous ici on nous parle de 2nde Rocade, 2ième Aéroport...c’est normal nos gouvernants sont cablés en dur sans capacité de reconfiguration en vol...ils recopient des modèles passés sans prendre en compte les réalités actuelles et à venir...il est temps que les décisions viennent d’une démocratie participative
J’ai beau relire votre article Mr Bernard, l’ intermodalité ne figure pas dans votre vocabulaire. C’est pourtant un concept sans lequel on ne peut aborder la problématique des transports. L’intermodalité suppose un raisonnement qui est basé sur la complémentarité des modes de transport et non leur mise en concurrence !
En conclusion le véritable objectif de votre article est que de « taper » sur la sncf ! Soit ! Mais évitez de venir raconter vos âneries sur les transports !