Demian West,
A force d’amalgamer toute poignée de main, toute discussion de fond avec ou sur Le Pen comme une complaisance à son égard, on lui laisse un boulevard dans lequel il peut s’engager sans frein.
Le souvenir de sa véritable nature doit être réveillé, non par ses adversaires, de loin et dans son dos, mais par le débat en tête à tête, par les journalistes (dont le but principal est d’informer, et qui n’auront jamais plus de crédit que les mots qu’il feront dire à Le Pen).
Sur le fait qu’il n’est pas un nounours, c’est juste. Le commentaire de Jérôme ci dessus doit vous rappeller que ses partisans s’appuient sur le fait que la décrédibilisation de Le Pen ne vient que de ses adversaires, de vieux dossiers, puisque personne ne prend le temps de le contrer sur sa vision. Par peur de l’orateur ? Par peur que donner un écho à ses thèses, même pour les contrecarrer, facilite sa rencontre dans les urnes avec la grogne des français ?
Je pensais avoir levé toute ambiguité dans la thèse que je défends ici : je ne suis pas enthousiaste au vu des thèses de Le Pen. Il suffit de lire l’intégralité de cet article pou s’enpersuader.
Par contre, je veux vivre en démocratie. Le Pen a une vision hautement contestable, il faut donc la révéler et la contester plutôt que jouer au chat et à la souris.
Cordialement.