Sans rechercher trop loin (dans le temps) sur cette question profondément humaine et/ou liée à toute vie (toute histoire : avec un début un développement et une fin ou sans fin, comme on veut) et disserter sur l’épouvantable angoisse qui saisit (parfois) un enfant de 5 ans quand on lui parle de l’éternité qu’il ne peut bien sûr appréhender que comme quelque chose de très ennuyeux semblable à ces attentes interminables dont il a peut-être fait l’expérience, pire encore : l’éternité c’est attendre quoi ? rien !
L’attente
En neurophysiologie, il me semble qu’on ne doit pas dissocier l’espace et le temps qui gère notre mémoire au rythme de nos émotions. On parle de l’espace-temps. Le cerveau, c’est bien de le rappeler intègre « à sa façon » (et également de façon subjective) des éléments de son environnement. Il est programmé. Mais ce n’est pas l’univers (l’universel ?).
Que m’importe d’être un être humain si on me plonge dans un trou noir (ou dans un puits lumineux) avec ma petite mécanique qui gère son temps propre dans un univers fait de jours et de nuits, de saisons...
Avec du génie créateur et l’imprimatur de nos contemporains peut-être pourrions-nous mettre au point un « être universel » capable d’adapter sa perception du temps en toutes circonstances et de ne pas revenir sur terre complètement déphasé. Imaginez : il fait le tour de cet univers froissé et rentre avant d’être parti, se retrouve avec des gens à l’âge de pierre, incapables de collecter toutes les informations qu’il rapporte !
C’est malin !