@Dudule : "les gènes en question risque bel et
bien de rendre des souches de bactéries résistantes.«
Comment ? Non seulement il faudrait que le gène (déjà existant dans la nature, faut-il le préciser ?) passe d’une pomme de terre à une bactérie, mais en plus il faudrait que cette bactérie subisse une sélection afin que cette propriété se propage (au lieu d’être diluée et/ou supprimée comme la plupart de ces propriétés).
Il faudrait ensuite que ça passe dans une autre bactérie, infectieuse pour l’homme celle là.
Voilà un gène bien baladeur... Mais au fait, pourquoi celui-ci et pas les autres ?
»Les gènes interagissent entre eux et un gène peut faire beaucoup plus
que coder une protéine : il peut en coder plusieurs, en inhiber une ou
au contraire produire massivement une autre.«
Heureux de voir que ceci est rappelé. Au fait, quand on mange une pomme de terre normale, combien de gènes ingurgite-t-on ? 25.000 par cellule...
Dont quelques-uns qui codent pour la production d’alcaloïdes... poison violent pour l’homme...
»De plus, le mode de fabrication des ogm est un bricolage hasardeux
éhonté : on ne sait pas si le gène modifié est le seul, ou il se place
dans l’ADN, etc...«
C’est possible en effet. Mais vous ne semblez pas savoir comment bon nombre de variétés »classiques« sont produites... Par irradiation : On fait muter à tout va des espèces, au hasard et sans contrôle, puis on sélectionne celles qu’on trouve intéressantes.
Curieusement, personne ne se plaint de ce »bricolage hasardeux éhonté", pas d’arrachage de ces produits qu’on trouve probablement dans les champs des suiveurs de M. Bové...
Amusant comme il est facile de faire peur en brandissant le mot OGM à des personnes qui mangent 1000 fois pire, non ?