Il y a au moins un poste que l’on ne peut pas ajouter sans fausser le résultat final sur la valeur d’achat d’un bien, c’est le coût de l’emprunt.
Le taux du crédit ne concerne que l’argent emprunté. Il s’agit de 2 postes budgétaires différends. C’est comme si vous écriviez que le coût de la voiture, c’est le prix de l’objet + les intérêts de l’emprunt.
Vous empruntez souvent pour le premier bien, mais beaucoup moins sur le second financé en grande partie par la vente du premier et il vous reste même du cash quand vous achetez plus petit au moment de la retraite.
Un autre point : Se loger est un besoin primaire. Les locataires, qui n’ont que leur salaire pour vivre, sont à la merci des hausses de loyers plus ou moins égales au taux d’inflation mais aussi du propriétaire qui peut récupérer son bien à la fin du bail de 3 ans. S’il n’a pas de chance, le locataire devra payer un déménagement et des frais d’agence tous les 3 ans, sans compter le soucis d’en trouver un autre.
Acheter son logement, c’est à la fois préserver son capital de l’inflation, (inexorable d’une année sur l’autre de perpète les oies jusqu’à aujourd’hui) et s’assurer un toit.
Une dernière remarque : Quoique vous achetiez, actions, pétrole, café, or ou logement, si vous l’achetez au plus bas cours pour le revendre, 1 ou 2 ans plus tard, au plus haut, vous subirez une perte et adieu vos vacances en Thaïlande.