Attention à l’enthousiasme excessif lorsqu’on écrit pour les autres qui n’ont pas le temps de vérifier !
La géothermie n’est malheureusement pas en situation de remplacer une dizaine de réacteurs nucléaires (même de 1300 MW chacun, comme ceux des années 1980).
Voilà en effet ce qu’en dit le BRGM, l’organisme officiel français le plus en pointe sur la question, et le plus promoteur du développement de la géothermie :
"
La géothermie en France devrait continuer
à occuper une place marginale comme
filière
de production d’électricité, sauf
dans les DOM.
Pour respecter le protocole de Kyoto, les
pays de
l’Union européenne se sont en effet
engagés
à augmenter la contribution des énergies
renouvelables électriques d’ici à
2010. Pour atteindre l’objectif qui lui a
été
fixé, c’est-à-dire passer d’une
contribution
de 15% en 1997 à 21% en 2010, soit 33 TWh
supplémentaires, la France a choisi de
miser
sur l’éolien, la biomasse et dans une
moindre
mesure sur l’hydraulique. La
géothermie
devrait contribuer à cet effort,
pour l’essentiel dans les DOM, à hauteur
de 0,3 TWh seulement : objectif qui reste
globalement
petit, mais qui n’est pas ridicule à
l’échelle
des Départements d’Outre-mer où la
géothermie peut constituer une vraie
réponse
à une demande énergétique croissante.
A partir de 2020, la production
d’électricité
d’origine géothermale pourrait occuper uneplace plus importante, avec la mise en
oeuvre industrielle
des techniques de géothermie profonde
développées
à Soultz-sous-Forêts.
Dans le domaine de la production de
chaleur, les
perspectives qui s’offrent à la géothermie sont un peu plus ambitieuses, puisque la
France
se fixe l’objectif d’ici à 2010
d’accroître
de 50% la production d’énergie
renouvelable
thermique. Cet objectif
correspond à
une augmentation de 5 à 6 Mtep et devrait
profiter à la géothermie.
"
Merci donc de faire le rectificatif qui s’impose, vous en conviendrez...
mb1706