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Commentaire de Frédéric Mahé

sur Pascal Sevran en plein sévice public


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Frédéric Mahé Frédéric Mahé 11 décembre 2006 16:45

Bravo Lilian pour votre style toujours ausi agréable à lire...

Pour Sevran, j’ai moi aussi été frappé par le décalage temporel entre la publication du bouquin et la crise de nerfs actuelle. Pourtant, quand le livre est paru, je me rappelle tous les sycophantes qui vantaient sa qualité et son style. Dois-je en déduire que ceux-ci ne l’avaient point lu ? Non, ce n’est pas possible, celui qui parle en bien d’un livre à la télé doit forcément l’avoir lu...

Deuxième décalage frappant : la grossièreté du propos (au « bout de la bite »). Il ya un téléscopage entre les bavures (ou bavages ?) de Georges Frèche, qui voit des Noirs partout, et Pascalou le gentil garçon qui stigmatise les bites des Noirs, trop fécondes à son goût. Cette grossièreté (pour ne pas dire vulgarité) me rappelle tous ces « dérapages » soigneusement orchestrés : kärcher, racaille, etc.

Trop de gens à notre époque confondent brutalité de l’expression et « parler vrai ». « Appeler un chat un chat », « parler le vrai langage des vraies gens », tout ça, c’est des astuces pour se lâcher et sortir des horreurs. Et tragiquement, c’est devenu à la mode. Après le « politiquement correct », voici le contrecoup : le « vrai » retapissé aux couleurs du salingue. Beurk.

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