Il est évident que cet article de morice, est très largement inspiré de celui du Telegraph (dont il donne le lien). Sur la forme et sur le fond.
Sur la forme car il est évident que des parties entières sont reprises, mélangées avec d’autres sources/articles, le tout remixé au format avox. C’est la caractéristique du style de morice, un mélange d’écrit et de parlé, une sorte d’enrobage difforme qui laisse parfois perplexe, mais qui lui permet de tout remettre en forme. Ce constat me semble objectif.
Est-ce du plagiat ? Est-ce une manière de « vérifier et recouper l’information » comme nous le répètent les ’vrais journalistes’ qui non seulement possèdent le ’savoir’ mais aussi l’accès aux ’vrais spécialistes’ ?
Sur le fond morice a la même démarche que l’article du Telegraph : nous rappeler que des anonymes font aussi partie de l’histoire, et la façonnent au moins autant que les têtes de listes ’officielles’ incapables d’écrire les discours auxquels ils ne croient pas eux-mêmes.
morice s’est fait une bande d’ennemis-admirateurs qui lui reprochent la forme pour l’accuser sur le fond. Il semble, dans une approche « complostiste », qu’ils l’accusent d’une sorte de lobbyisme/prosélytisme mutli-tares. D’où leurs attaques récurrentes, leurs accusations systématiques. Sans s’en rendre compte, ils tombent dans le paradoxe de l’anti-complotiste qui accuse le complotiste de comploter contre eux. L’approche de Pierre JC Allard sur ce fait me semble particulièrement pertinente : http://nouvellesociete.wordpress.com/2009/09/11/les-anticomplotistes/ .
La faille de morice est probablement son addiction notoire à répondre trop spontanément à cette meute. Une sorte de jeu manichéen, dans lequel personne ne sait plus qui a vraiment commencé et quel est le but ou l’intérêt qui justifie ce discours de sourds.